Édito Édito

Alternance

Alternance

D.R.

Les tentatives de déstabiliser le pays ne sont pas innocentes. On cherche visiblement à créer cette fitna, capable de mettre à feu et à sang un pays déjà moribond. À qui profite le crime ? À ceux qui, en se prévalant de prétextes fallacieux, refusent l’alternance et tablent sur un report sine die des élections législatives soit pour éviter le verdict douloureux des urnes qui sanctionnerait leur bilan désastreux, soit pour créer un nouveau vide institutionnel qui servirait leur projet. Or l’alternance n’est pas une option. C’est une obligation dans une démocratie digne de ce nom ; elle constitue même le socle de toute République qui se respecte. Cette échéance marquera-t-elle le début du changement espéré ? Les analystes en doutent, mais toute avancée serait déjà précieuse pour sortir du marasme ambiant et insuffler un peu d’espoir à une population découragée qui devrait absolument se mobiliser cette fois-ci pour ne pas laisser le champ libre aux mêmes têtes et aux requins de service. Certes, le climat général est sombre, avec un gouvernement piégé par l’affaire du port et les « prouesses » d’un ministre maladroit, mais rien ne justifie qu'on entrave la tenue de ces élections qui, s’il n’est pas trop tard, devraient être surveillées par des organismes internationaux comme l’OIF afin d’éviter les magouilles habituelles...

Le Liban n’est pas mort. Le scrutin peut le ranimer, en attendant une nouvelle ère…


Les tentatives de déstabiliser le pays ne sont pas innocentes. On cherche visiblement à créer cette fitna, capable de mettre à feu et à sang un pays déjà moribond. À qui profite le crime ? À ceux qui, en se prévalant de prétextes fallacieux, refusent l’alternance et tablent sur un report sine die des élections législatives soit pour éviter le verdict douloureux des urnes qui...

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