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Boukhari : L'Arabie Saoudite tient à la sécurité et la stabilité au Liban


Boukhari : L'Arabie Saoudite tient à la sécurité et la stabilité au Liban

L'ambassadeur d'Arabie saoudite au Liban, Walid Boukhari (g) s'entretenant avec le mufti de la République, le cheikh Abdel Latif Deriane, le 26 octobre 2021. Photo ANI

L'ambassadeur d'Arabie saoudite au Liban, Walid Boukhari, a assuré mardi que Riyad "tient à la sécurité et à la stabilité du Liban et de ses institutions, ainsi qu'au vivre-ensemble entre chrétiens et musulmans", alors que la stabilité du pays a été ébranlée par des affrontements armés, le 14 octobre, entre des miliciens du tandem chiite Amal-Hezbollah et d’autres postés dans des quartiers chrétiens de Beyrouth où les Forces libanaises (FL) ont une forte présence. 

Lors d'une réunion avec le mufti de la République, cheikh Abdel Latif Derian, M. Boukhari a affirmé que l'Arabie saoudite "tient à la sécurité et à la stabilité du Liban et de ses institutions, au vivre-ensemble entre chrétiens et musulmans et à son renforcement, ainsi qu'aux relations fraternelles entre les deux pays". Le diplomate a souligné qu'"il n’y a aucune légitimité à un projet et un discours séditieux, et aucune légitimité à un projet qui dépasse l'identité arabe du Liban", dans une allusion à peine voilée au Hezbollah pro-iranien.

L'ambassadeur saoudien a également exprimé sa "compassion et son affection envers le peuple libanais qui lutte pour la liberté, la souveraineté, la protection du caractère arabe de son pays".

Ces propos interviennent au moment où le bras de fer se durcit entre le parti pro-iranien et le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, qui entretient de solides relations avec le royaume wahabite.

Les affrontements du 14 octobre se sont produits en marge d'une mobilisation du Hezbollah et d'Amal contre le juge Tarek Bitar, en charge de l'instruction sur l'explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth, qui a fait sept morts, dont six affiliés au tandem chiite, une civile et 32 blessés. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a accusé le leader des FL d'avoir provoqué ces combats et de vouloir "lancer une guerre civile". M. Geagea a toutefois démenti son implication, qui n'a toujours pas été démontrée à ce stade, et affirmé être prêt à comparaître devant le tribunal militaire si Nasrallah le faisait avant lui. Il a été notifié lundi de sa convocation pour être entendu comme témoin dans l'enquête et est appelé à comparaître mercredi.

Pour sa part, cheikh Derian a salué "la volonté de l'Arabie saoudite de ne pas abandonner le Liban et son peuple, en dépit des positions défavorables prises par certaines parties libanaises à son égard", estimant qu'elles "ne représentent que leurs auteurs". "Les relations entre le Liban et l'Arabie saoudite resteront fixes et solides même si des propos hostiles s'y opposent", a-t-il ajouté. 

L'Arabie saoudite est en froid avec les autorités libanaises, en raison de la question épineuse du Hezbollah, allié de son rival chiite l'Iran. Riyad se désintéresse du dossier libanais depuis plusieurs années.

L'ambassadeur Boukhari s'est également entretenu, mardi matin, avec le cheikh Akl druze, Naïm Hassan, et a assuré que "le but de l'Arabie saoudite est de protéger le vivre-ensemble au Liban", selon des propos rapportés par la chaîne locale MTV. 

L'ambassadeur d'Arabie saoudite au Liban, Walid Boukhari, a assuré mardi que Riyad "tient à la sécurité et à la stabilité du Liban et de ses institutions, ainsi qu'au vivre-ensemble entre chrétiens et musulmans", alors que la stabilité du pays a été ébranlée par des affrontements armés, le 14 octobre, entre des miliciens du tandem chiite Amal-Hezbollah et d’autres postés dans des...