Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Coronavirus au Liban

Abiad : La situation n'est pas mauvaise et les indicateurs sont en baisse

Abiad : La situation n'est pas mauvaise et les indicateurs sont en baisse

Le ministre de la Santé Firas Abiad, au cours de sa conférence de presse au ministère libanais de la Santé, le 7 octobre 2021. Photo ANI

Le ministre libanais de la Santé Firas Abiad a affirmé jeudi que la situation sanitaire au Liban "n'est pas mauvaise et les indicateurs pandémiques sont en baisse", insistant toutefois sur la nécessité d'accélérer l'immunisation collective, au moment où les professionnels de santé craignent un regain des cas de Covid-19 à l'approche de l'hiver. Dans une conférence de presse portant sur "l'avenir du plan de vaccination" dans le pays, le Dr Abiad a précisé qu'il recommande l'administration d'une troisième dose de vaccin "aux personnes à risque", notant toutefois que la décision finale sera prise par les comités national et exécutif chargés de la vaccination dans le pays.

"La stratégie de vaccination pour la période à venir vise à accélérer l'immunisation, vu que le début de l'automne et le retour à l'école pourraient engendrer une nouvelle vague de la pandémie", a souligné le ministre. "La situation n'est pas mauvaise et les indicateurs pandémiques sont en baisse", s'est-il félicité, appelant toutefois les Libanais à ne pas se montrer "totalement soulagés".  Firas Abiad a par ailleurs souligné qu'un accord avait été conclu entre la France et le Liban pour l'octroi de 500.000 doses du vaccin Pfizer et qu'un autre accord avait été conclu avec la Banque mondiale pour acheter un million de doses de ce vaccin, a ajouté le ministre. 

Il a dans ce contexte abordé l'administration d'une troisième dose de vaccin, démarche adoptée par de nombreux pays pour prolonger l'immunité. "Les catégories de gens qui recevront une troisième dose de vaccin seront précisées prochainement, au moment voulu", a-t-il noté, précisant que "la priorité sera accordée aux personnes à risque". Le responsable a toutefois affirmé que toute décision finale revient aux comités national et exécutif pour la vaccination, et qu'elle sera prise en fonction du nombre de doses disponibles. 

De son côté, le président du comité national, Abdel Rahman Bizri, a exprimé son soulagement face à l'augmentation du nombre de personnes inscrites sur la plateforme de vaccination conçue par le ministère. "Les variants du Covid-19 pourraient nécessiter l'administration d'une troisième dose", a-t-il poursuivi. "99% des personnes décédées à cause du coronavirus n'étaient pas vaccinées, et 80% de celles atteintes actuellement de Covid-19 ne sont pas vaccinées non plus", a souligné M. Bizri. Le responsable a par ailleurs noté que la stratégie de vaccination visera à contenir la pandémie et protéger les secteurs hospitalier, éducatif et touristique avant la saison des fêtes afin d'éviter que le scénario de l'hiver 2020 ne se répète. L'année dernière, le Liban avait connu un sinistre pic épidémique, marqué par une recrudescence des nombres de contaminations et de décès. Les hôpitaux, paralysés par la crise socio-économique et financière qui frappe le pays, s'étaient retrouvés submergés par le nombre de patients.

Pour sa part, le président du comité exécutif pour la vaccination contre le Covid-19 au Liban, le Dr Eid Azar, a affirmé que "la situation épidémique est bonne", notant toutefois que les Libanais "ne sont pas protégés contre d'éventuels nouveaux variants". Il a enfin précisé que le ministère cherche à faire administrer 170.000 doses de vaccins par semaine au cours des trois prochains mois.

Le ministre libanais de la Santé Firas Abiad a affirmé jeudi que la situation sanitaire au Liban "n'est pas mauvaise et les indicateurs pandémiques sont en baisse", insistant toutefois sur la nécessité d'accélérer l'immunisation collective, au moment où les professionnels de santé craignent un regain des cas de Covid-19 à l'approche de l'hiver. Dans une conférence de presse...