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Dernières Infos - Vote de la diaspora libanaise

Le CPL met en garde contre un amendement de la loi électorale

Le CPL met en garde contre un amendement de la loi électorale

Des drapeaux du Courant patriotique libre. Photo ANI

Le Courant patriotique libre (CPL, aouniste) a mis en garde samedi contre un amendement de la loi électorale, qui supprimerait le droit de la diaspora libanaise à voter ou à être représentée au nouveau Parlement lors des élections prévues en 2022, au moment où nombre de Libanais perçoivent ce scrutin comme un tremplin vers le changement politique.  

Dans un communiqué publié au terme de sa réunion hebdomadaire, le bureau politique du parti fondé par le président Michel Aoun a appelé les Libanais à "considérer les prochaines législatives comme un rendez-vous qui leur permettra d'exprimer leur volonté". Il a formulé l'espoir que "les programmes électoraux répondront au changement exigé (par les Libanais, ndlr), alors que la nécessité de mettre en place un nouveau système politique et économique se fait sentir".

Le CPL a insisté, une nouvelle fois, sur le respect du droit de la diaspora libanaise à voter et à être représentée au Parlement, mettant en garde contre un amendement de la loi électorale qui porterait atteinte à ce droit. Des informations ont récemment circulé, en effet, sur une possible suppression du droit des émigrés à voter de l’étranger, sous prétexte d'un manque de moyens logistiques et financiers, mais le ministre des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib a fixé du 1er octobre au 20 novembre 2021 la période d'inscription des Libanais de l'étranger sur les listes électorales, afin de leur permettre de participer aux législatives.

Pour leur part, des organisations de la société civile et de la diaspora demandent que les émigrés puissent participer à l'élection des 128 députés de la Chambre, à l'instar des électeurs résidant au Liban, et non seulement de six d'entre eux, tel que cela est prévu par la loi électorale. 

Le parti aouniste a mis en garde, en outre, contre "toute tentative d'entraver l'enquête sur les explosions au port de Beyrouth", estimant que les immunités dont disposent certains responsables poursuivis ne devraient pas obstruer l'enquête. Il a fait valoir, à ce sujet, que "la pression exercée pour dessaisir le juge Tarek Bitar ou le pousser à démissionner pourrait cacher une intention de bloquer l'enquête et d'entraver la justice".

M. Bitar, en charge de l'instruction sur les explosions du 4 août 2020, a été provisoirement dessaisi de l'enquête lundi dernier après avoir été notifié de la plainte déposée par le député Nouhad Machnouk devant la Cour d'appel de Beyrouth, pour réclamer que l'instruction soit confiée à un autre magistrat. Cette suspension sera maintenue le temps que la Cour d’appel prenne une décision. La plainte avait été déposée quelques jours après que le juge, récemment menacé par le Hezbollah, avait fixé la date du 1er octobre pour une nouvelle audience pour l'ancien ministre de l'Intérieur, parallèlement à plusieurs autres interrogatoires jugés très  importants pour l'enquête.

Le CPL a enfin appelé le gouvernement de Nagib Mikati, formé le 10 septembre dernier, à "avancer sur le plan de redressement financier", notamment dans la perspective de la relance des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI). 

Une nouvelle délégation a été formée mercredi dernier pour reprendre les négociations avec le FMI sur un plan de sauvetage destiné à stopper l'effondrement économique du pays. Elle comprend le vice-Premier ministre Saadé Chami, les ministres des Finances Youssef Khalil et de l'Economie Amine Salam, ainsi que le gouverneur de la Banque centrale Riad Salamé et des conseillers de M. Aoun.

Le Courant patriotique libre (CPL, aouniste) a mis en garde samedi contre un amendement de la loi électorale, qui supprimerait le droit de la diaspora libanaise à voter ou à être représentée au nouveau Parlement lors des élections prévues en 2022, au moment où nombre de Libanais perçoivent ce scrutin comme un tremplin vers le changement politique.  Dans un communiqué...