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Bassil : Que ceux qui veulent nous priver de gouvernement aillent vers les législatives

Bassil : Que ceux qui veulent nous priver de gouvernement aillent vers les législatives

Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil. Photo d'archives AFP

Le chef du Courant patriotique libre, le député Gebran Bassil, a affirmé qu'il n'accepterait pas que le Liban reste privé de gouvernement pour une deuxième année, alors que le bras de fer politique entre le Premier ministre désigné Nagib Mikati et le chef de l'État Michel Aoun se corse et entrave la mise en place du cabinet, dans un pays secoué par une crise grave.

"Si Dieu le veut, nous aurons bientôt un gouvernement et que ceux qui veulent nous priver d'un tel cabinet aillent vers des législatives. Nous n'accepterons pas de rester une année supplémentaire sans exécutif, et nous ne resterons pas les bras croisés", a prévenu le chef du CPL, en s'adressant samedi soir à des jeunes partisans de la formation aouniste. Il n'a pas toutefois nommé ceux qu'il accuse d'entraver la formation du gouvernement. L'année prochaine, le Liban devra organiser des élections législatives, des municipales et une présidentielle. Mais la tenue de ces scrutins en pleine crise est compromise, face à une classe politique qui pourrait chercher à reporter ces échéances.

Les tractions entre le chef de l'État et le Premier ministre désigné Nagib Mikati semblent toujours parsemées d'embûches, la querelle portant entre autres sur l'attribution de certains portefeuilles juteux, ainsi que la volonté présumée de la présidence de détenir le tiers de blocage malgré ses démentis. Entre-temps, la crise socio-économique et financière continue de s'aggraver au Liban. Le pays souffre depuis des mois d'une série de pénuries, notamment en médicaments, carburants et produits alimentaires qui paralysent des secteurs vitaux et plongent la population dans des conditions de vie déplorables.

"Nous voulons la carte d'approvisionnement, alors que certains cherchent à priver les Libanais d'essence (...)", a accusé Gebran Bassil. "Nous voulons une politique qui mette un terme au trafic et au stockage (illégal) de l'essence de la part de ceux qui ont toujours pillé leur population sur les barrages et qui aujourd'hui volent l'essence, le mazout et le pétrole", a-t-il poursuivi, en allusion à son rival chrétien, le parti des Forces libanaises (FL) de Samir Geagea. Dernièrement, deux frères de la famille Sakr, réputés proches des FL et propriétaires de plusieurs stations-service, ont eu des démêlés avec la justice après avoir été suspectés de stocker illégalement de grandes quantités d'essence.

Le chef du Courant patriotique libre, le député Gebran Bassil, a affirmé qu'il n'accepterait pas que le Liban reste privé de gouvernement pour une deuxième année, alors que le bras de fer politique entre le Premier ministre désigné Nagib Mikati et le chef de l'État Michel Aoun se corse et entrave la mise en place du cabinet, dans un pays secoué par une crise grave."Si Dieu le veut, nous...