La Banque du Liban et le ministère de l'Énergie sont parvenus samedi à un accord en vertu duquel les sociétés importatrices de carburant devront vendre leur stock d'essence importé au taux subventionné de 3.900 LL au prix en vigueur, a annoncé la chaîne locale LBCI.
Depuis l'annonce par la Banque du Liban mercredi soir de la levée des subventions sur le carburant, une décision contestée par le gouvernement et qui devrait entraîner une hausse de plus de 300% des prix de l'essence et du mazout, la plupart des stations-service ont arrêté de vendre leurs stocks en attendant que les prix soient fixés, tandis que des files interminables d'automobilistes se pressaient devant les quelques établissements encore ouverts.
Cet accord, qui ne concerne que les stocks d'essence et ne présage pas des futures importations, devrait atténuer quelque peu la grave crise dans le pays. La pénurie de carburants se traduit également par un rationnement dantesque en électricité, qu'elle soit fournie par l'office public ou les générateurs privés. Dans ce contexte, la colère des Libanais se traduit depuis quelques jours par des actes de coupures de routes un peu partout.
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