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Bassil aux Libanais : sachez qui vous plonge dans le noir !

Bassil aux Libanais : sachez qui vous plonge dans le noir !

Le chef du Courant patriotique libre (aouniste) Gebran Bassil. Photo d'archives AFP

Le chef du Courant patriotique libre (aouniste) Gebran Bassil, dont la gestion du secteur de l’électricité au Liban lorsqu’il était ministre de l’Énergie est directement mise en cause dans le désastre actuel, a accusé dans un tweet dimanche les députés et la Banque du Liban d’être responsables de la crise.

« Chaque seconde d’obscurité et chaque centime de plus que payent les Libanais sont imputables aux députés qui ont menti aux gens et empêché Électricité du Liban d’acheter les carburants pour faire fonctionner les centrales lesquelles ont aussi besoin de maintenance , et à la BDL qui refuse de dépenser les dollars des fonds d’EDL pour acheter les équipements », a affirmé M. Bassil sur son compte Twitter. « Sachez, Libanais, qui vous plonge dans le noir ! », a-t-il écrit.

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Alors que les Libanais, dans la chaleur étouffante de l’été, ne reçoivent quasiment plus le courant d’EDL, et n’ont pour beaucoup plus les moyens de payer l’abonnement à un générateur privé, Gebran Bassil a écrit que « chaque heure de générateur privé coûte au citoyen vingt fois plus qu’une heure de courant d’EDL ».

Le chef du CPL s’est attiré une réponse cinglante du député du Parti socialiste progressiste Hadi Abou el-Hosn. « La solution à la crise de l’électricité, ce ne sont pas les générateurs bien sûr qui occasionnent des coûts exorbitants pour le Trésor public et les gens (…) En revanche, pourquoi toutes ces manœuvres ? Prenez le chemin le plus court et abandonnez les exigences rédhibitoires pour que le gouvernement puisse voir le jour et que les réformes puissent être engagées, à commencer par l’électricité », a-t-il réagi.

Le chef du Courant patriotique libre (aouniste) Gebran Bassil, dont la gestion du secteur de l’électricité au Liban lorsqu’il était ministre de l’Énergie est directement mise en cause dans le désastre actuel, a accusé dans un tweet dimanche les députés et la Banque du Liban d’être responsables de la crise.
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