Dans un entretien accordé au quotidien panarabe Asharq
al-Awsat dans son édition d’hier, le Premier ministre désigné Saad Hariri a indiqué que « toutes les options sont sur la table », en allusion à une possible récusation, mais qu’il ne prendra « aucune décision seul, sans consulter le président du Parlement, le Conseil islamique chérié et les ex-Premiers ministres ». Il s’est également dit « attaché » à la feuille de route du président français Emmanuel Macron pour une sortie de crise au Liban.
Le Premier ministre désigné a fait l’éloge du président de la Chambre Nabih Berry, qui le soutient dans son bras de fer autour de la formation du gouvernement avec le président Michel Aoun et son gendre Gebran Bassil, chef du CPL. « Il est le seul à s’être tenu à mes côtés depuis le début du processus gouvernemental. Il ne m’a jamais laissé et je n’ai jamais entendu des propos de sa part qui m’ont laissé penser qu’il me délaisserait », a souligné le chef du courant du Futur.
Pour Saad Hariri, le problème concernant la composition du cabinet « se situe au niveau de ceux qui dressent des obstacles retardant la formation du gouvernement », en allusion au camp du chef de l’État. « Le président Berry et moi avons pourtant tenté de contourner ces obstacles afin d’obtenir des avancées », a assuré M. Hariri, qui a fait savoir qu’il allait « prochainement » s’entretenir avec ce dernier.
commentaires (4)
Qu’est ce qu’il peut être naïf ce Hariri. Il croit a la sincérité des hyènes qui l’encerclent
Sissi zayyat
13 h 14, le 14 juin 2021