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Sport - Euro de football

La fête a commencé... mais prudence !

La fête a commencé... mais prudence !

« Une folle envie d’être finalement heureux »... Avec des supporteurs de retour dans les stades, l’Euro de football a démarré hier dans la nuit à Rome par un alléchant match d’ouverture Turquie-Italie (22h00 au Liban), coup d’envoi d’un tournoi qui s’annonce festif malgré la pandémie de Covid-19.

Le ballon ne roulait pas encore que le coronavirus avait déjà touché des sélections participantes, dont l’Espagne et la Suède. Hier matin, c’est la Russie qui a été rattrapée par le Covid-19 avec le cas positif de l’ailier Andrey Mostovoy, qui a été aussitôt remplacé. C’est aussi le coronavirus qui avait entraîné le report d’un an de la compétition paneuropéenne, initialement prévue à l’été 2020. Si la menace sanitaire planera jusqu’à la finale, le 11 juillet au stade Wembley de Londres, l’UEFA a annoncé un été de liesse dans les tribunes, dans les onze pays hôtes.

« C’est parti ! » ont titré à l’unisson le Times et le Guardian hier en Grande-Bretagne, alors que le quotidien espagnol Sport s’enthousiasmait pour « L’Euro des stars ». « Bas les masques », a titré en Italie le Corriere dello Sport. « Ce n’est pas une invitation à transgresser, mais à montrer le visage le plus authentique et nouveau du pays, ainsi que celui de l’équipe nationale qui le représente », a précisé le journal romain. Le Corriere della Sera a également titré sur « un pays qui a une folle envie d’être finalement heureux ». « Ce ne sera pas un tournoi comme les autres, il aura plus de problèmes à résoudre. Mais sous d’autres aspects, il sera encore plus beau », pouvait-on lire.

Une aventure

Au Stadio Olimpico de Rome, de 15 000 à 16 000 spectateurs étaient présents pour la rencontre inaugurale, soit environ 25 % de la jauge de la vénérable enceinte, qui n’a pas été autant garnie depuis plus d’un an. Dans la capitale italienne, deux écrans géants ont pris place sur la Piazza del Popolo, ainsi que d’autres installations destinées aux fans, chouchoutés après une année passée devant leur télévision.

Sur le terrain, la Nazionale espère répondre aux attentes grandissantes autour d’elle, certains en faisant une candidate au titre. « Cela fait un an qu’on attend de commencer cette aventure, on doit se battre pour ramener l’Italie où elle mérite d’être », a lancé le défenseur Leonardo Bonucci. Pour leur première compétition internationale en cinq ans – ils ont raté le Mondial 2018 –,

les Azzurris restent sur une série de 27 matches sans défaite, mais sans avoir affronté de vrais cadors. Alors que l’Europe avait les yeux rivés sur Rome hier la nuit, l’Italie avait une belle occasion de montrer qu’elle est de retour, face à la Turquie du buteur lillois Burak Yilmaz, à la réputation de poil à gratter.

Le coup d’envoi du tournoi a été précédé par une cérémonie d’ouverture, simplifiée en raison du contexte sanitaire, animée par le ténor Andrea Bocelli et une performance virtuelle de Martin Garrix, Bono et The Edge. Les légendes italiennes du calcio Alessandro Nesta et Francesco Totti étaient également là pour transmettre le ballon de l’Euro, baptisé Uniforia –

contraction des mots unité et euphorie –, un joli résumé de ce que le tournoi promet.

Tensions entre Moscou et Kiev

Pourtant, à l’opposé de ces bonnes intentions, les jours précédant le coup d’envoi ont donc été rythmés par l’annonce de tests positifs au coronavirus, et une polémique opposant la Russie à l’Ukraine. Après les protestations de Moscou, l’UEFA a imposé jeudi la modification du maillot ukrainien, en raison d’un slogan (« Gloire aux héros ») présent à l’intérieur du col et jugé politique par l’instance. Kiev a répondu en assurant qu’elle « négociait » avec l’UEFA pour garder inchangé le maillot. L’Ukraine entrera en lice demain dimanche face aux Pays-Bas à Amsterdam, un jour après la Russie, opposée ce soir à la Belgique à Saint-Pétersbourg.

Anthony LUCAS et Alexis HONTANG/AFP

Cristiano Ronaldo ne veut pas « promettre des titres »
 Le Portugal cherchera à gagner tous les matches de l’Euro de football, mais son capitaine Cristiano Ronaldo a évité tout pronostic ou promesse d’un nouveau sacre après celui de 2016. « Ce n’est pas la peine et cela ne sert à rien de promettre des titres ni de faire des pronostics. Ce que je peux promettre, c’est que nous aborderons tous les matches pour les gagner », a déclaré le quintuple Ballon d’or en amont du tournoi. « Je me sens aussi motivé ou plus qu’en 2004, pour mon premier championnat d’Europe. Nous sommes champions en titre et nous faisons à nouveau partie du groupe des candidats à remporter le trophée. Il faut peaufiner quelques petites choses, mais le travail (de préparation) est fait », a ajouté l’attaquant de 36 ans. « Maintenant, c’est au ballon de rouler pour que le Portugal puisse faire de son mieux et débuter (le tournoi) sur le pied droit », a conclu le capitaine de la Selecção.
« Une folle envie d’être finalement heureux »... Avec des supporteurs de retour dans les stades, l’Euro de football a démarré hier dans la nuit à Rome par un alléchant match d’ouverture Turquie-Italie (22h00 au Liban), coup d’envoi d’un tournoi qui s’annonce festif malgré la pandémie de Covid-19.Le ballon ne roulait pas encore que le coronavirus avait déjà touché...

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