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Société - Vaccins anti-Covid

Le ministère de la Santé enquête sur plusieurs décès suspects

Le ministère de la Santé enquête sur plusieurs décès suspects

Une soignante tenant une seringue et une dose de vaccin contre le coronavirus. Archives Anwar Amro/AFP

Alors que le pays est encore loin de l’immunité collective, le ministère de la Santé a annoncé avoir ouvert une enquête sur plusieurs cas de décès suspects qui pourraient être liés à la vaccination contre le coronavirus, sans en préciser le nombre ou les circonstances.

Dans un communiqué, le ministère a affirmé qu’une enquête était en cours concernant « des cas de décès évoqués dans les médias et sur les réseaux sociaux, et ce afin de savoir s’ils sont liés à la vaccination ». Le ministère ne précise ni le nombre de cas de décès suspects ni le type de vaccin qui pourrait avoir provoqué ces morts. Il a promis de rendre public « en toute transparence » le rapport final de cette enquête.

Plusieurs cas de thromboses, parfois mortelles, ont été signalés dans le monde, suite notamment à l’administration du vaccin AstraZeneca/Oxford. Celui-ci a été provisoirement suspendu dans nombre de pays et définitivement dans certains autres. Au Liban, les autorités ont donné leur feu vert à l’administration de ce vaccin aux personnes de plus de 30 ans, alors que d’autres pays adoptent le seuil de 40 ou 50, voire 55 ans et plus. De nombreux résidents au Liban ayant reçu leur rendez-vous pour être vaccinés avec l’AstraZeneca/Oxford ne se sont finalement pas rendus à l’hôpital par crainte de possibles effets secondaires.

Un millier de contaminations durant le week-end

Par ailleurs, le pays a enregistré ce week-end 50 nouveaux décès liés au coronavirus, 24 samedi et 26 dimanche, ainsi que 1 005 nouvelles contaminations, 435 le samedi et 570 le dimanche. Le nombre de contaminations peu élevé est probablement dû au fait que de nombreux laboratoires sont fermés au cours du week-end et que les tests ne sont donc pas analysés. Ce bilan quotidien porte à 532 839 le nombre cumulé des cas enregistrés depuis février 2020, parmi lesquels figurent 7 486 décès.

Sur le plan des vaccins, le comité exécutif en charge de la vaccination au Liban a annoncé dans la journée de dimanche qu’à partir de la semaine prochaine, l’administration du produit de Pfizer/BioNTech allait s’étendre aux personnes de 60 à 64 ans souffrant de comorbidités et enregistrées sur la plateforme Impact. Quelque 85 000 personnes de cette catégorie d’âge seront appelées à fixer leur rendez-vous pour recevoir leur première dose dans le courant de cette semaine. « D’ici au 15 mai, 100 % de cette catégorie d’âge auront eu l’opportunité de prendre rendez-vous », a ajouté le comité sur son compte Twitter.

Depuis mi-février, le Liban a reçu 498 420 doses du vaccin Pfizer/BioNTech, des vaccins produits par AstraZeneca/Oxford et un don de 50 000 doses du vaccin chinois Sinopharm. Le vaccin russe Spoutnik V est pour sa part importé par le secteur privé, mais certaines livraisons prévues se font toujours attendre. Avec ces produits, plus de 7 % de la population ont été vaccinés, à un rythme jugé lent par certains experts, ce qui retarde l’immunité collective dans le pays.

Pour éviter par ailleurs les pics de contaminations lors des fêtes religieuses de ces dernières semaines, le Liban a été confiné au cours des célébrations des Pâques catholiques et orthodoxes, et un nouveau bouclage est prévu cette semaine pour la célébration du Fitr qui marque la fin du jeûne de ramadan chez les musulmans. Actuellement, un couvre-feu de 21h30 à 5h est maintenu pendant le mois de ramadan, et de nombreux restaurateurs s’en sont plaints récemment. Le président de leur syndicat, Tony Rami, a déclaré à plusieurs médias que les restaurateurs souhaiteraient que l’activité en plein air soit autorisée plus tard afin que ce secteur en difficulté puisse se redresser.

Alors que le pays est encore loin de l’immunité collective, le ministère de la Santé a annoncé avoir ouvert une enquête sur plusieurs cas de décès suspects qui pourraient être liés à la vaccination contre le coronavirus, sans en préciser le nombre ou les circonstances. Dans un communiqué, le ministère a affirmé qu’une enquête était en cours concernant « des cas de...

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