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Société - Coronavirus

L’UL et des universités privées vont recevoir des vaccins Pfizer

L’UL et des universités privées vont recevoir des vaccins Pfizer

Une infirmière s’occupant d’un patient souffrant du Covid-19 dans un hôpital de Beyrouth. Joseph Eid/Archives AFP

Le ministre sortant de la Santé, Hamad Hassan, a signé hier des accords avec plusieurs universités, l’Université libanaise – seul établissement d’enseignement supérieur public – et des établissements privés, afin de leur assurer l’accès à des vaccins Pfizer leur permettant d’immuniser leur personnel enseignant et administratif. La vaccination dans les universités devrait permettre un retour « sûr » aux cours en présentiel d’ici « au début de l’automne », selon les termes de ces accords. Ces vaccins, qui devraient arriver à partir de juillet, seront payés par les universités au ministère de la Santé, qui traitera directement avec l’entreprise pharmaceutique. Dans le cadre de cet accord, l’Université Saint-Joseph, l’hôpital universitaire Saint-Georges, l’Université libano-américaine (LAU) et l’Université américaine de Beyrouth (AUB) recevront près de 320 000 doses, l’Université libanaise recevra 50 000 doses, l’Université arabe 15 000, l’Université Balamand 10 000 et l’Université Saint-Esprit de Kaslik 10 000 également.

Lors de la signature de ces accords, M. Hassan a en outre annoncé qu’à partir du mois de juin, une nouvelle stratégie de vaccination sera mise en œuvre, permettant un accès en « walk-in », sans prise de rendez-vous, afin d’inoculer un maximum de gens.

Par ailleurs, la Direction générale de l’aviation civile a rappelé hier que les passagers souhaitant se rendre au Liban et ayant reçu deux doses d’un vaccin anti-Covid, au moins quinze jours avant leur départ, n’auront pas à passer de test PCR dans leur pays d’origine. Ils devront toutefois se soumettre à un test de dépistage à leur arrivée à l’Aéroport international de Beyrouth (AIB). L’administration souligne que cette mesure s’applique aux voyageurs qui ont été vaccinés au Liban, aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, dans les pays européens ou asiatiques, en Égypte, en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Tous les autres voyageurs, vaccinés avec une seule dose ou non vaccinés, doivent se soumettre à un PCR avant leur voyage et un autre à leur arrivée à l’AIB.

Sur le plan du bilan national, le Liban a enregistré 45 décès et 2 008 nouveaux cas en 24 heures, selon le rapport officiel publié hier soir par le ministère de la Santé. Ces chiffres portent à 506 808 le nombre cumulé des cas enregistrés depuis février 2020, au nombre desquels figurent 6 854 décès et 420 123 guérisons. Parmi les cas toujours actifs, 1 748 patients sont hospitalisés, dont 791 en soins intensifs. Le taux de propagation par rapport au nombre de tests effectués au cours des 14 derniers jours est de 14,1 %. Si les chiffres sont en baisse, la vigilance reste de mise. Le directeur de l’hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth, le Dr Firas Abyad, a ainsi mis en garde contre un « rebond » des contaminations avec la réouverture des écoles et l’allégement des restrictions, alors que le virus « reste très présent dans la communauté ». Il a encore regretté le fait que les frontières du pays restent ouvertes, réitérant ses avertissements contre la propagation de variants.

Le ministre sortant de la Santé, Hamad Hassan, a signé hier des accords avec plusieurs universités, l’Université libanaise – seul établissement d’enseignement supérieur public – et des établissements privés, afin de leur assurer l’accès à des vaccins Pfizer leur permettant d’immuniser leur personnel enseignant et administratif. La vaccination dans les universités devrait...

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