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Économie

Le syndicat des importateurs de denrées alimentaires écarte le risque de pénurie

Le président du syndicat des importateurs de denrées alimentaires, Hani Bohsali, s’est voulu rassurant hier en indiquant dans un communiqué que les stocks actuels des professionnels de la filière étaient suffisants pour répondre à la demande libanaise durant « deux mois et deux mois et demi ».

Une période qui s’inscrit dans les moyennes habituelles pour les réserves dites « stratégiques, et qui oscillent entre deux et trois mois », a précisé le syndicaliste, écartant tout risque immédiat de pénurie alors que la consommation et l’inflation subissent toujours le contrecoup de la dépréciation de la livre et des restrictions bancaires. Hani Bohsali a de plus confirmé que cette situation avait bien poussé les importateurs à substituer plusieurs marques connues par d’autres « qui permettent à tous les Libanais, peu importent leurs revenus, de pouvoir les acheter », un phénomène de plus en plus visible sur les rayons des détaillants.

M. Bohsali a enfin une nouvelle fois appelé à la suppression des mécanismes de subvention mis en place par la Banque du Liban (BDL) depuis octobre 2019 et dont une partie finit par financer, voire même encourager, la contrebande de produits vers la Syrie ou d’autres destinations. Il milite plutôt pour l’instauration d’une carte de subventions pour les personnes, et non plus les commerçants ou importateurs.

Les subventions sont également dans le viseur des propriétaires des abattoirs et des boucheries du Sud qui se sont rassemblés hier à Zahrani (au Liban-Sud) pour protester « contre la décision du ministre (sortant) de l’Économie (et du Commerce, Raoul Nehmé) (…) qui réduit (leurs) activités en concertation avec les commerçants ». Contactée, une source au ministère confirme l’existence de quotas d’importation basés sur les quantités importées durant les années précédentes « afin d’éviter que les importateurs et commerçants en profitent en les revendant à l’étranger ». Mais elle indique que ce n’est pas le ministère qui choisit quels biens importer, sous-entendant que ce sont les importateurs qui ont décidé de réduire les achats à l’étranger de viande, vu la hausse des prix et la difficulté pour eux d’écouler certaines marchandises.

Le président du syndicat des importateurs de denrées alimentaires, Hani Bohsali, s’est voulu rassurant hier en indiquant dans un communiqué que les stocks actuels des professionnels de la filière étaient suffisants pour répondre à la demande libanaise durant « deux mois et deux mois et demi ». Une période qui s’inscrit dans les moyennes habituelles pour les réserves dites...

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