Ali Hassan Khalil, bras droit du président de la Chambre Nabih Berry, a déclaré hier que le mouvement Amal, auquel il appartient, et son chef Nabih Berry sont « attachés » à l’application de l’audit juricomptable de la Banque du Liban, soulignant l’importance qu’une telle procédure soit également menée dans d’autres institutions comme le ministère de l’Énergie, un portefeuille longtemps détenu par le camp rival, affilié au président de la République, Michel Aoun. Dans une discussion virtuelle avec des cadres de son parti, M. Khalil a critiqué vertement le chef de l’État et le discours qu’il a prononcé mercredi soir (consacré à l’audit de la BDL), estimant que « ceux qui veulent vraiment demander des comptes aux autres » ne devraient pas avoir recours à la « propagande ». Il a réclamé que tous ceux qui ont « entravé » l’envoi des documents de la BDL au cabinet d’audit Alvarez & Marsal « rendent des comptes », appelant l’exécutif à « prendre le plus rapidement possible » des décisions à ce sujet. « La principale sortie de crise consiste à former un gouvernement », a déclaré M. Khalil. Il a souligné dans ce cadre que Nabih Berry mène « une action sérieuse » pour parvenir à la mise sur pied d’une équipe conforme à l’initiative française, en « aplanissant les obstacles ». Ali Hassan Khalil a, en outre, réclamé une nouvelle fois « la mise sur pied d’un gouvernement de technocrates non affiliés aux partis, dans lequel aucune partie ne dispose du tiers de blocage ».
commentaires (0)
Commenter