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Dernières Infos - Crise socio-économique au Liban

Blocages de routes sporadiques dans différentes régions


Blocages de routes sporadiques dans différentes régions

Un barrage de pneus enflammés à Beyrouth, le 8 mars 2021. Photo Joao Sousa

Plusieurs routes du Liban restaient coupées par des manifestants mardi, une semaine après la reprise d'une contestation de grande ampleur contre la crise socio-économique et financière et ses répercussions. La mobilisation était toutefois moins importante que celle de la veille, qui s'était avérée massive pour le "lundi de la colère".

Dans la matinée, le rond-point de Cola, dans le sud de Beyrouth, a été temporairement bloqué par des barrages installés par les contestataires.

L'autoroute menant de Beyrouth à Tripoli a été fermée au niveau de la sortie nord de la capitale, à Dora, ainsi qu'à Zouk Mosbeh, Ghazir et Jbeil. Après une brève réouverture, en accord entre l'armée et les protestataires, l'autoroute au niveau de Jal el-Dib, a été à nouveau bloquée en début d'après-midi, de même pour le tronçon situé au niveau de Dora, au nord de la capitale. Au sud de Beyrouth, des protestataires ont verrouillé l'autoroute au niveau de Jiyyé-Barja et Naamé.

Dans le Nord, l'autoroute était à nouveau bloquée à l'entrée de Tripoli au niveau du complexe de Palma, tout comme les routes de Beddaoui, Tebbané. Les axes menant à différentes localités de la région, comme Koucha, Halba et Abdé, étaient également bloqués. Dans la Békaa, la place de Zahlé et les routes de Taalabaya et Rafid étaient fermées à la circulation. 

Depuis une semaine, les Libanais manifestent tous les jours pour exprimer leur ras-le-bol alors que le taux de change de la livre libanaise face au dollar atteint des records. La monnaie nationale s'échangeait aux alentours de 10.400 livres pour un dollar ce mardi. En plus de cette crise socio-économique, à laquelle s'ajoutent la pandémie de coronavirus et les conséquences de la double explosion au port de Beyrouth, les responsables politiques, accusés d'incompétence et de corruption, ne parviennent pas à former un gouvernement, attendu depuis sept mois pour adopter des réformes qui devraient permettre de débloquer des aides financières internationales.

Plusieurs routes du Liban restaient coupées par des manifestants mardi, une semaine après la reprise d'une contestation de grande ampleur contre la crise socio-économique et financière et ses répercussions. La mobilisation était toutefois moins importante que celle de la veille, qui s'était avérée massive pour le "lundi de la colère".Dans la matinée, le rond-point de Cola, dans le sud...