Le ministère américain de la Défense a indiqué lundi qu'un membre d'une milice pro-Iran avait été tué et deux autres blessés dans le raid de la semaine dernière contre un point de passage en Syrie.
Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, n'a pas mentionné d'éventuelles victimes civiles mais a indiqué que neuf bâtiments avaient été détruits dans ce raid près de Boukamal, non loin de la frontière entre l'Irak et le nord-est syrien. L'armée américaine a dit que cet emplacement était utilisé par des groupes armés irakiens soutenus par l'Iran.
"Nous croyons qu'il y a probablement eu un milicien tué et deux blessés", a dit M. Kirby. "Nous allons continuer à évaluer la situation (...) et si cela change, nous vous tiendrons au courant", a-t-il ajouté.
Peu après l'attaque de vendredi, menée avant l'aube, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait indiqué qu'"au moins 22 combattants de milices irakiennes pro-Iran avaient péri, tous membres du Hachd al-Chaabi", coalition de paramilitaires intégrée à l'Etat irakien depuis des mois.
Le raid, première opération du genre de l'administration de Joe Biden, a été mené en signe d'avertissement après une série d'attaques anti-américaines en Irak. "Cela a été fait dans deux objectifs: leur retirer ce complexe qu'ils utilisaient comme point d'entrée et de contrôle, de la Syrie vers l'Irak", a dit M. Kirby. "Et deuxièmement, pour envoyer un message très fort selon lequel nous n'allons pas tolérer d'attaques contre nos ressortissants et nos partenaires irakiens."
Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, n'a pas mentionné d'éventuelles victimes civiles mais a indiqué que neuf bâtiments avaient été détruits dans ce raid près de Boukamal, non...
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