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Dernières Infos - Coronavirus au Liban

Vaccination : Firas Abiad déplore le faible taux d'inscriptions

Vaccination : Firas Abiad déplore le faible taux d'inscriptions

Le directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth Firas Abiad. Photo d'archives Ani

Le directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth, Firas Abiad, a déploré lundi un nombre "encore trop faible d'inscriptions sur la plateforme de vaccination en dehors de Beyrouth et du Mont Liban", du fait notamment d'une inégalité d'accès aux technologies numériques. Il a par conséquent appelé à adopter une approche proactive pour atteindre les personnes qui ne se sont pas encore inscrites, en les aidant directement, notamment via l'installation d'une ligne d'appel.

"L'inscription sur la plateforme de vaccination et le suivi nécessaire pour obtenir un rendez-vous nécessitent de maîtriser un tant soit peu certains outils numériques et d'avoir un numéro de portable", a relevé M. Abiad sur son compte Twitter. "Certains ne possèdent pas ou ne savent pas comment utiliser un appareil digital. Une ligne directe pourrait aider ces personnes, mais elle doit être facile d'accès", a-t-il ajouté. Et d'affirmer que "cela pose un défi en terme de vaccination des populations moins éduquées ou plus vulnérables, et vient s'ajouter aux autres obstacles au succès de la campagne de vaccination, à savoir une confiance élevée dans les autorités sanitaires, une bonne sensibilisation à la santé publique et une logistique efficace. Pour un accès équitable aux vaccins, une approche proactive pour atteindre les personnes n'ayant pas accès aux outils numériques et les aider à s'inscrire est nécessaire", a-t-il encore dit.

Et de regretter que "les inscriptions en dehors de Beyrouth et du Mont Liban sont encore faibles". "Le nombre de vaccins disponibles étant limité, il y a actuellement plus de personnes enregistrées que de vaccins disponibles et à mesure que davantage de vaccins arriveront, la situation passera d'un problème d'approvisionnement à un problème de demande", a finalement mis en garde le directeur de l'hôpital Rafic Hariri de Beyrouth.

Le coup d'envoi de la campagne de vaccination a été lancé il y a une semaine dans tout le Liban. Les premières 28.500 doses du vaccin Pfizer/BioNTech ont été distribuées dans des centres de vaccination agréés et, samedi, le pays a également reçu un 2e lot de 31.500 doses de ce même vaccin. Le ministre Hamad Hassan avait en outre annoncé vendredi la signature d'un contrat pour l'importation d'un million et demi de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford. Des doses de ce vaccin et du russe Spoutnik V devraient être réceptionnées dans les prochaines semaines. Le ministère de la Santé a parallèlement commencé à étudier le dossier des vaccins chinois.

Au total, 685.932 individus se sont inscrits sur IMPACT. 32.469 personnes ont obtenu un rendez-vous à ce jour via cette plateforme pour 17.037 personnes vaccinées. Toutefois, à ce rythme, l'objectif de 80% de Libanais vaccinés afin de parvenir à une immunité collective semble pour le moment difficile à atteindre, dans un pays qui compte six millions d'habitants.


Le directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth, Firas Abiad, a déploré lundi un nombre "encore trop faible d'inscriptions sur la plateforme de vaccination en dehors de Beyrouth et du Mont Liban", du fait notamment d'une inégalité d'accès aux technologies numériques. Il a par conséquent appelé à adopter une approche proactive pour atteindre les personnes qui ne se...