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Moyen-Orient - Grand angle

Quatre intellectuels refont le film des printemps arabes

Sophie Bessis, Habib Abdulrab Sarori, Yassine al-Haj Saleh et Sinan Antoon ont répondu aux questions de « L’Orient-Le Jour » pour tenter de comprendre, dix ans après, de quoi les printemps arabes étaient le nom.


Quatre intellectuels refont le film des printemps arabes

Un jeune Égyptien prie au milieu de la foule de manifestants rassemblés vendredi 1er avril 2011 place Tahrir au Caire, moins de deux mois après la démission de Hosni Moubarak, pour appeler à « sauver la révolution » et « purifier le pays » des restes de l’ancien régime. AFP

Dans son ouvrage Considérations sur le malheur arabe publié en 2004, l’intellectuel et journaliste libanais Samir Kassir – assassiné le 2 juin 2005 – écrit que « devant le malheur arabe, il y a d’abord ceux qui désespèrent. Qui pensent que les Arabes sont si durablement installés dans l’impasse qu’ils ne sont pas susceptibles d’en sortir, et qui par là aggravent l’impasse. Dans cette optique, la régression s’est tant généralisée qu’elle condamne rétrospectivement l’idée même de renaissance. Celle-ci ne se serait pas seulement soldée par un échec, elle aurait été une anomalie de l’histoire, par avance impossible à mener à bout ». Il y a aujourd’hui deux manières de lire ces mots, seize ans après la disparition de leur auteur. À la lumière du déclenchement des soulèvements arabes il y a dix ans, ils apparaissent prémonitoires, comme un appel à l’émancipation d’une lecture déterministe et souvent culturaliste de l’histoire, dont le surgissement des peuples dans l’arène politique quelques années plus tard est l’illustration. En 2021, ils sonnent plutôt comme une incitation à ne pas céder aux sirènes du fatalisme, quand bien même les conditions y seraient très propices dans l’ensemble de la région, tant la détresse économique s’affiche partout et l’horizon politique presque nulle part. Pour faire le point sur l’héritage et le bilan des soulèvements de la décennie, L’Orient-Le Jour s’est entretenu avec quatre intellectuels issus de différents pays de la région afin de croiser leurs regards sur quatre débats majeurs qui ont animé le monde arabe ces dix dernières années.

De Tunis à Aden

Née en 1947, Sophie Bessis est une historienne et féministe franco-tunisienne, auteure notamment d’un ouvrage intitulé Les Arabes, les femmes, la liberté (Albin Michel, 2007) et coauteure d’une biographie de Habib Bourguiba, premier président de la Tunisie indépendante, réformiste, moderniste, mais aussi réfractaire à la démocratie (Elyzad, 2012). Habib Abdulrab Sarori est un romancier yéménite né à Aden en 1956. Dans son roman Ibnat Souslov (Dâr al-Saqi, 2014 traduction française : La fille de Souslov Actes Sud, 2017), il retrace le parcours de Amran, un jeune Yéménite qui grandit dans la République démocratique populaire du Yémen dans les années 1960-70 avant d’aller faire ses études en France. Lorsqu’il rentre au pays plusieurs années plus tard, il découvre, effaré, la progression du salafisme et la complaisance dont celui-ci bénéficie de la part du pouvoir.Intellectuel et militant syrien, Yassin al-Haj Saleh est né à Raqqa en 1961, soit deux ans avant le coup d’État du parti Baas.

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Il a été arrêté à l’âge de 19 ans pour appartenance, à l’époque, au Parti communiste-Bureau politique, non aligné sur Moscou. Il sera détenu seize longues années dont la dernière dans la prison de Tadmor, un nom dont la simple évocation suscite l’épouvante auprès des Syriens. Il est notamment l’auteur de La question syrienne, un recueil publié en mai 2016 et regroupant en un volume plusieurs articles dans lesquels il analyse la crise syrienne dans ses dimensions locale, régionale et internationale.Poète et romancier, Sinan Antoon est né à Bagdad, en 1967. Opposé à la dictature de Saddam Hussein, il fait partie des quelques intellectuels irakiens à s’être élevés contre l’intervention, puis l’occupation américaine du pays et a depuis dénoncé sans relâche ses conséquences, à commencer par l’instauration d’un régime confessionnel. On lui doit notamment le roman Wahdahâ shajarat al-rummân (Dâr al-Jamal, 2010, traduction française : Seul le Grenadier... – Actes Sud, 2017).

Les « printemps arabes » sont-ils des révolutions, des révoltes ou encore des soulèvements ? Dès le départ, les révolutionnaires dans de nombreux pays de la région ont employé le mot « thaoura » (révolution) pour qualifier les événements auxquels ils étaient en train de prendre part. Mais tout au long des dix dernières années, à mesure que la Syrie, le Yémen et la Libye plongeaient dans le chaos et que la contre-révolution s’installait en Égypte, la terminologie a fait l’objet de débats.


L’historienne et féministe franco-tunisienne Sophie Bessis. Photo Dominique Faliez

Sophie Bessis : Une révolution est à la fois un événement et un processus. Dans les deux cas, ce qui s’est passé et continue d’avoir lieu dans le monde arabe mérite cette appellation. À court terme, la partie semble perdue et il faudra des décennies à plusieurs pays pour sortir du gouffre dans lequel ils ont été plongés. Mais, malgré les régressions, cette partie du monde est entrée dans une nouvelle phase de son histoire. C’est aussi cela une révolution.

Le romancier yéménite Habib Abdulrab Sarori.

Habib Abdulrab Sarori : Le mot révolution s’impose en Tunisie pour des raisons évidentes. Le pays est passé d’une dictature sourde à un régime parlementaire et démocratique avec des élections présidentielles libres qui ont fait leurs preuves – que l’on aime ou pas les résultats – et avec des changements constitutionnels majeurs. Même si l’effet domino avec la Tunisie n’a pas été automatique comme on l’aurait souhaité, il faut garder à l’esprit la présence d’armées féroces aux mains des familles des dictateurs. Cela peut arrêter n’importe quelle révolution. Je crois que nous sommes dans un processus révolutionnaire initiatique, qui sera très long.

L’intellectuel et militant syrien Yassin al-Haj Saleh. Photo Maisar Matar

Yassine al-Haj Saleh : Pendant les six premiers mois, j’utilisais le mot « intifada ». Puis j’ai commencé à utiliser le mot « thaoura ». Il y a deux éléments à prendre en compte ici. L’élément objectif qui amène à établir les critères permettant de qualifier ce qui se passe de révolution. On fait des recherches sur l’histoire des révolutions et on revient avec une définition. Mais il y a un autre élément à considérer, celui de la conscience d’agir des révolutionnaires qui veulent créer et donner de la valeur à ce qu’ils sont en train de faire. Si des centaines de milliers de Syriens ont décidé d’appeler l’événement une révolution, alors c’est une révolution, d’autant plus qu’elle a abouti à de vrais changements dans nos vies personnelles.

Le romancier et poète irakien Sinan Antoon.

Sinan Antoon : J’ai suivi les débats après 2011 et lu des opinions variées autour de la terminologie. Beaucoup prétendaient que ces événements se situaient quelque part entre les révolutions et les révoltes, jugeant de leurs effets et de l’étendue de leur succès ou échec. Peut-être que le mot soulèvement est le plus approprié. Il est très important de se souvenir qu’avant 2011, la très grande majorité des soi-disant experts nous disaient qu’il n’y aurait jamais de révoltes ou de soulèvements dans le monde arabe, pour telle ou telle raison, le plus souvent à partir de notions orientalistes ou racistes selon lesquelles ces sociétés opéreraient sous des dynamiques différentes du fait de l’islam ou de la culture arabe. L’histoire a montré qu’ils avaient tous tort.

La résilience des régimes en place et les guerres par procuration que se sont livrées les puissances régionales sur différents terrains comptent au rang des principales causes derrière les défaites révolutionnaires. Mis à part ces deux facteurs, quels sont les aspects inhérents aux soulèvements qui ont pu entraver leurs succès ?

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I – Dix ans après les printemps arabes, une génération en rupture avec l’ancien monde

H.A.S. : Il a d’abord manqué un refus clair (du côté des révolutionnaires) de l’infiltration des manifestations par les contre-révolutionnaires. Au Yémen, des gens proches de l’ancien régime sont venus surfer sur la vague, avant d’en prendre la direction. Nous n’avons pas non plus entièrement fermé la porte aux forces jihadistes qui ont pu se faufiler ici et là alors qu’elles représentent un danger absolu, fondamental. Ensuite, il a manqué une indépendance vis-à-vis de l’intervention politique et de l’aide financière des puissances régionales très riches et intrinsèquement opposées aux changements révolutionnaires dans la région, où ils ont joué des rôles extrêmement destructeurs. C’est le cas des pays du Golfe et leurs pétrodollars en général, de l’Iran ou encore de la Turquie. Je crois enfin qu’il a peut-être manqué un rôle plus actif et plus vertical des élites et intellectuels arabes dans la guerre morale contre le despotisme et l’obscurantisme, dans la diffusion d’un discours des Lumières fondé sur la liberté, la raison, la laïcité, la libération des femmes et l’abandon d’une lecture mythologique de l’histoire.

Y.H.S. : Notre principale faiblesse est que nous manquions d’organisation. En Syrie plus particulièrement, nous sommes sortis dans les rues après 41 ans de règne du clan Assad et presque 50 ans avec le parti Baas au pouvoir. Nous sommes donc entrés en révolution dans un vide politique et organisationnel complet. Mais il faut aussi garder à l’esprit que le Moyen-Orient est le système le plus internationalisé au monde. Les dynamiques internes ne peuvent pas à elles seules déterminer ce qui se passe ou ne se passe pas. On pensait continuer notre révolution en Syrie et n’avions pas de connexions avec des gens en Iran, aux États-Unis, en Turquie, en Russie, etc. Le régime, au contraire, était lié à différents États, il avait des alliés. Lorsque la bataille politique est très brutale, comme c’est le cas au Moyen-Orient, il faut soit devenir un monstre pour survivre, soit se faire détruire. Ceux qui étaient prêts à devenir des monstres, comme le régime et les salafistes-jihadistes, ont survécu pendant un certain temps. Mais même le régime ne contrôle plus les conditions de sa stabilité et de sa reproduction.

S.A. : En général, pour traduire l’énergie et l’esprit révolutionnaire en résultats concrets et durables, il faut une structure. La situation politique oppressive sous les dictatures n’a pas permis la mise en place de telles structures. Certaines parmi celles qui se sont formées par la suite étaient déjà infiltrées par les forces régionales (ou même formées par elles dès le départ) et étaient souvent peuplées de personnages douteux qui n’avaient aucune crédibilité sur le terrain. Ces soulèvements représentaient la menace la plus grave pour le système politique de la région. Ce serait le cauchemar des cauchemars pour les élites économiques mondiales si les régimes dans le Golfe étaient renversés ou modifiés. L’aspect le plus triste a été de voir qu’il y avait vraiment des gens pour croire encore que des puissances étrangères allaient, d’une manière ou d’une autre, aider leur révolution.

S.B. : La résilience des régimes appuyés par des interventions extérieures a constitué la principale raison de l’échec de ces soulèvements. D’ailleurs, si la Tunisie y a échappé, c’est qu’elle a la chance d’être un petit pays relativement dépourvu de ressources énergétiques et minières et situé à l’écart des zones stratégiques du Moyen-Orient. Mais il est vrai aussi que les facteurs intérieurs ont joué un rôle dans l’échec des révolutions. Les sociétés de ces pays sont souvent profondément divisées. Conflits de classes, fragmentation régionale sur des bases ethniques, tribales et/ou confessionnelles n’ont cessé d’affaiblir les oppositions aux régimes en place. Il faut ajouter à cela la déroute des gauches du monde arabe, laminées par des décennies de répression et incapables de formuler aujourd’hui des idées et des propositions claires, aussi bien sur le plan économique et social que sur celui de la réponse idéologique à la déferlante islamiste et conservatrice.

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II - Religion : une (r)évolution silencieuse

La première vague des révolutions arabes a constitué une opportunité politique historique pour des courants islamistes intégristes bénéficiant d’un ancrage de longue date. Ce fut le cas pour les Frères musulmans en Tunisie, mais aussi en Égypte avant que le coup d’État militaire de Abdel Fattah al-Sissi ne les écrase violemment en 2013. La deuxième vague des soulèvements populaires déclenchée à partir de décembre 2018 au Soudan, avant de se propager à l’Algérie, à l’Irak et au Liban, a cependant témoigné d’un net détachement, si ce n’est d’un rejet, des forces politiques religieuses par les populations. Quel avenir pour leur participation politique dans la région ?

Y.H.S. : L’un des écueils de nombreux penseurs et militants de ma génération était de croire que les islamistes pouvaient être des partenaires dans l’ouverture de nos systèmes politiques fermés. Pendant des décennies, des laïcs comme moi ont défendu l’idée d’un système politique inclusif qui ne rejetterait pas ou ne chasserait pas les islamistes. À l’époque, on pensait bien sûr aux Frères musulmans, pas aux salafistes jihadistes. Mais après les révolutions, il est clairement apparu que même l’islam politique ne pouvait pas être un véritable partenaire dans le cadre d’une vie politique démocratique nationale. Je ne défends pas l’exclusion. C’est plutôt que nous avons besoin d’un nouveau paradigme.

S.A. : Indépendamment de tous les problèmes que représentent les Frères musulmans et de leur myopie, la façon barbare dont le régime de Sissi les a écrasés est criminelle et inacceptable. Malheureusement, nous sommes de retour à une vieille dichotomie : dictatures militaires ou fondamentalisme islamique. Les dictatures elles-mêmes prospèrent sur cela en se présentant comme les sauveuses de la « laïcité ». Cela s’applique à la fois à Assad fils et à Sissi. Cela dit, ceux qui épousent des idéologies laïques doivent penser, imaginer et articuler un programme émancipateur de justice sociale, prenant en considération l’aliénation et l’humiliation qui poussent les gens vers l’« islam politique ». Je dis cela en tant qu’athée et fervent laïc.

S.B. : Si les partis islamistes n’ont joué aucun rôle dans les soulèvements de 2011, ils en ont profité puisqu’ils ont remporté la majorité lors des premières élections libres en Égypte et en Tunisie. Ils sont aujourd’hui une force incontournable partout dans le monde arabe. Chercher à les éliminer physiquement comme le régime militaire le fait en Égypte est donc une erreur. La seule façon de diminuer leur capacité de nuisance est de construire un rapport de force politique et un socle de principes qui leur serait défavorable. Cela ne se fera pas en un jour. Les partis islamistes resteront donc dans les prochaines années des acteurs centraux de la politique au Maghreb et au Moyen-Orient.

H.A.S. : Les forces religieuses sont très puissantes dans notre monde arabe mais elles sont diverses et évolutives. Certaines aspirent à plus de justice sociale et de démocratie. Avec celles-ci, il faut collaborer. Le débat avec ces forces est à mon sens indispensable dans la guerre contre l’obscurantisme et pour la laïcité. Car leur culture, fondée sur une histoire mythologique inventée, reste dominante au sein de la population arabe. Et nous avons besoin de sortir de la mythologie. « Il n’y a pas mieux pour un despote que l’homme qui ne sait pas distinguer entre la mythologie et l’histoire », disait Hannah Arendt. La révolution est, après tout, une réécriture rétroactive de l’histoire. Je note que le mot « laïcité » a fait depuis les « printemps arabes » un progrès fulgurant dans le débat sociétal et culturel arabe, y compris à l’intérieur de certaines composantes religieuses : il est passé d’un mot presque tabou à une boussole pour nos sociétés d’avenir. Mais rien n’est encore gagné. C’est un long combat à mener.

En ce début d’année 2021, le paysage de désolation qu’offre le monde arabe rend difficile la perception des acquis révolutionnaires. Face au caractère imposant de la défaite, il est des évolutions peu visibles qui peuvent cependant compter au rang de victoires.

S.A. : Ces événements constituent des tremblements de terre dont les effets nous accompagnent toujours et se poursuivront sous la forme de vagues successives dans les décennies à venir.

S.B. : S’il faut tirer un bilan de cette décennie, il ne peut à l’heure actuelle être que négatif, à l’exception de la Tunisie. Certes, ce seul pays maghrébin à avoir connu un changement de régime ne se porte pas bien. Sa situation économique et sociale est profondément dégradée, le délitement de l’État et la médiocrité de son personnel politique n’augurent aucune sortie de crise à court terme. Mais il n’a pas (encore ?) sombré dans le chaos et semble faire douloureusement l’apprentissage de la démocratie. Pour l’instant.

H.A.S. : Le mur de la peur est tombé. C’est un acquis civilisationnel et stratégique inestimable. Sans cela, l’homme arabe serait resté congelé, hors de l’histoire. Ces révolutions, indépendamment de leurs résultats ici ou là, des succès, demi-succès ou échecs cuisants, ont permis de pulvériser des couches sédimentaires indéboulonnables de cultures séculaires fondées sur la soumission à des dirigeants « de droit divin » et imperméables à l’intégration aux valeurs de la civilisation moderne.

Y.H.S. : Il est vrai que nous avons perdu de manière décisive la bataille pour le changement politique et nous avons perdu toute une génération. Nous sommes des millions à vivre en dehors des frontières de notre pays. Et à l’intérieur, au nord de la Syrie, il y a la dure réalité des camps de fortune et des tentes de déplacés arrachées par les torrents. Mais au milieu de l’échec, il est essentiel de se rappeler que les révolutions constituent des processus au sein desquels plusieurs autres révolutions prennent place : dans la manière dont des hommes et des femmes décident de construire leur vie, dans ces émotions nouvelles que l’on explore, dans cette créativité qui se répand dans les domaines de la pensée, des arts, des attitudes personnelles, dans notre approche du genre et de la sexualité, dans l’acquisition de nouvelles références. Nous nous sommes également libérés de notre sentiment d’infériorité vis-à-vis du reste du monde. Bien entendu, nous traversons une crise particulièrement aiguë, mais elle fait partie de celle du monde et la crise du monde fait partie de la nôtre. J’essaye de contribuer à la dé-provincialisation de la cause syrienne. Ce n’est pas une cause qui ne concerne que le Moyen-Orient. C’est une cause mondiale, et le monde lui-même se syrianise.

Dans son ouvrage Considérations sur le malheur arabe publié en 2004, l’intellectuel et journaliste libanais Samir Kassir – assassiné le 2 juin 2005 – écrit que « devant le malheur arabe, il y a d’abord ceux qui désespèrent. Qui pensent que les Arabes sont si durablement installés dans l’impasse qu’ils ne sont pas susceptibles d’en sortir, et qui par là aggravent...
commentaires (1)

Echanges d'une haute tenue, débat à lire et relire tant il est riche de pistes pour comprendre et ne pas désespérer. Merci à l'OlJ d'avoir permis cette rencontre avec ces intellectuels.

Jarmache Elie

11 h 09, le 12 février 2021

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Commentaires (1)

  • Echanges d'une haute tenue, débat à lire et relire tant il est riche de pistes pour comprendre et ne pas désespérer. Merci à l'OlJ d'avoir permis cette rencontre avec ces intellectuels.

    Jarmache Elie

    11 h 09, le 12 février 2021

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