Quelques manifestants se sont rassemblés vendredi devant le tribunal militaire, à Beyrouth, afin de protester contre "les arrestations et poursuites arbitraires de militants", ces derniers jours, et réclamer leur libération, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Les manifestants ont scandé des slogans contre la politique de "partage des quote-parts" entre les responsables, et contre le confessionalisme et la corruption.
Ces derniers jours, les autorités ont procédé à une série d’arrestations parmi les militants qui ont pris part aux manifestations de Tripoli, fin janvier. Selon certains activistes, au moins une trentaine de personnes, en majeure partie de Tripoli et de la Békaa, ont été entendues par les services de sécurité dans ce cadre. Certains auraient été arrêtés de façon musclée par les services de renseignement, tandis que d’autres ont disparu des radars pendant plusieurs jours. La plupart des militants convoqués par les autorités n’étaient pas accompagnés d’un avocat, contrairement aux dispositions de l’article 47 du code de procédure pénale.
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