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Lifestyle - Échappée belle

« Ya Ahl Eldar », la foire de la solidarité

Oyez oyez bonnes gens ! Du 17 au 20 décembre, D Beirut se transforme en un espace rassembleur où le savoir-faire local se mêle à l’innovation et le passé au présent. On y (ré)apprend aussi à chanter, à apprécier la beauté et les menus plaisirs de la vie confisqués depuis le 4 août.

« Ya Ahl Eldar », la foire de la solidarité

La fête de Noël de Dar Onboz à D Beirut, de la joie au rendez-vous.

Il fallait l’inépuisable énergie de Dar Onboz (Nadine Touma et Sévine Ariss), la générosité de Raymond Jureidini, qui a gracieusement prêté le local, et la volonté des producteurs locaux pour que le projet Ya Ahl Eldar prenne forme, quelques jours avant la nativité. Une sorte de renaissance en cette semaine de Noël après la destruction de D Beirut à la Quarantaine lors de la double explosion du 4 août. Nadine Touma, pour qui Dar Onboz est une famille qui s’est formée au cours des années, avoue avoir toujours rêvé de fonder une école d’arts et métiers. Elle réussit ici à réunir les talents. « Nous avons été à la recherche d’artisans dans tout le Liban. Et ils sont de moins en moins nombreux... Et nous les avons confrontés aux jeunes designers, ce qui a donné des créations nouvelles et inédites. Nous avons également essayé de porter une réflexion sur la créativité locale qui est nécessaire au pays. Certes, nous aurons toujours besoin des pays voisins, comme la Syrie ou la Turquie, dont les savoir-faire sont communs ou complémentaires, mais sans que l’un ne prenne le dessus sur l’autre », explique-t-elle.


La fête de Noël de Dar Onboz à D Beirut, de la joie au rendez-vous.


Dar Onboz a choisi des collaborations avec des créateurs et des producteurs libanais. La condition incontournable était le Made in Lebanon, mais il fallait aussi être mû par cet élan d’amour et d’espoir collectif. Ainsi, des jeunes designers consacrés, comme Krikor Jabotian qui présente ses broches, Selim Azzam et Emergency Room des tee-shirts, Lara Khoury des patrons à coudre, côtoient la calligraphie de Samir el-Sayegh, l’atelier Papier russe de Badrieh et les laines et crochets revisités de Gigi. Les métiers traditionnels et certains artisans locaux seront également présents : Hafez Jreij, qui parlera du sel de Anfé ; la Banque des graines ; Nelly Chemaly avec ses savons, ou encore Souraya Haddad et ses céramiques. Et l’incontournable Ziad Chaker et ses produits issus de sa méthode de recyclage.


La fête de Noël de Dar Onboz à D Beirut, de la joie au rendez-vous.


À D Beirut, on découvrira également une frise réalisée par Michèle Standjofski, qui étale son illustration de l’aéroport au port, le papier mâché de Sahar Hafda et d’autres à ne pas rater. Le visiteur pourra aussi savourer des plats inédits concoctés avec des spécialités locales au Suz’ Coffee Bar.

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L’espace est ouvert de 11h à 20h avec les précautions nécessaires en ces temps de pandémie (port de masques obligatoire ou nombre limité de personnes présentes). Les journées seront ponctuées de séances de lectures, de tables rondes et autres discussions. Les soirées, à partir de 20h30, par de la musique (Ziad Naufal, Sandy Chamoun, le groupe Postcards, Donna Khalifé, Khaled Yassine et Raffi Mandalian).

Pour toute information et pour vos réservations, contactez D Beirut au 01/267728 ou le Suz’ Coffee Bar au 03/917256.

Il fallait l’inépuisable énergie de Dar Onboz (Nadine Touma et Sévine Ariss), la générosité de Raymond Jureidini, qui a gracieusement prêté le local, et la volonté des producteurs locaux pour que le projet Ya Ahl Eldar prenne forme, quelques jours avant la nativité. Une sorte de renaissance en cette semaine de Noël après la destruction de D Beirut à la Quarantaine lors de la double...

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