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Monde - Réactions

Les hommages affluent

Les hommages affluent

Le chancelier allemand Helmut Schmidt et le président français Valéry Giscard d’Estaing, à l’aéroport de Strasbourg, le 19 juillet 1977. Photo d’archives AFP

« Homme de progrès et de liberté », « réformateur » : les hommages affluaient hier au lendemain de la mort de l’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981), fervent Européen, qui modernisa la vie politique avant de voir son mandat fracassé par la crise économique. « VGE » avait été hospitalisé à plusieurs reprises ces derniers mois pour des problèmes cardiaques. Il est décédé mercredi à l’âge de 94 ans des suites du Covid-19, dans sa maison familiale d’Authon, dans le centre de la France, a annoncé sa famille. Ses obsèques auront lieu demain à Authon, où elles se dérouleront « dans la plus stricte intimité familiale », conformément à ses vœux, selon la famille. Le président français Emmanuel Macron a décrété un jour de deuil national mercredi 9 décembre, annonçant par ailleurs un « hommage solennel » le 2 février prochain au Parlement européen de Strasbourg.

« Avec Valéry Giscard d’Estaing, la France a perdu un homme d’État, l’Allemagne un ami et nous avons tous perdu un grand Européen », a regretté la chancelière allemande Angela Merkel. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a salué « un grand modernisateur de la France, dont le travail a marqué les générations suivantes ». Les dirigeants des institutions européennes ont salué « un grand Européen qui continuera de nous inspirer », selon les termes de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Le président du Conseil européen Charles Michel a rappelé que l’ancien président a concrétisé le « rêve d’une Europe plus intégrée ». « Nous lui devons beaucoup », a renchéri le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

« Modernité »

Le président Macron a de son côté salué la mémoire d’un chef d’État dont « le septennat transforma la France » : « Les orientations qu’il avait données à la France guident encore nos pas. Serviteur de l’État, homme politique de progrès et de liberté, sa mort est un deuil pour la nation française. »

De nombreuses personnalités ont également honoré « un homme de progrès », un « réformateur » et un « Européen convaincu » – qui fit « progresser de façon significative la construction européenne et le rayonnement international de la France », selon le Premier ministre Jean Castex. L’Assemblée et le Sénat, qui siégeaient au moment de la nouvelle, ont observé une minute de silence. Deux anciens présidents lui ont également rendu hommage : Nicolas Sarkozy a salué « un homme qui a fait honneur à la France », tandis que François Hollande a regretté la perte d’« un homme d’État qui a fait le choix de l’ouverture au monde ».

Rosan Cardonville, un éboueur interrogé par AFP Vidéo, évoque, lui, un « président très sympa, proche des gens », qui a « marqué » sa profession : « Il a été le seul président à prendre le petit déjeuner avec nous ! » À l’inverse, un retraité, Bernard Toulouze, se souvient d’un chef d’État certes « très brillant », mais aussi « très imbu de lui-même ».

Source : AFP

« Homme de progrès et de liberté », « réformateur » : les hommages affluaient hier au lendemain de la mort de l’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981), fervent Européen, qui modernisa la vie politique avant de voir son mandat fracassé par la crise économique. « VGE » avait été hospitalisé à plusieurs reprises ces...

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