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Culture - Récompense

« Ougarit », de Camille Ammoun, couronné du prix Écrire la ville 2020

« Ougarit », de Camille Ammoun, couronné du prix Écrire la ville 2020

Le jury du prix Écrire la ville, réuni par visioconférence le samedi 28 novembre afin de choisir le lauréat de l’édition 2020, et après des débats qui ont duré de 10h à 15h, a décidé d’attribuer le prix au roman de Camille Ammoun Ougarit paru aux éditions Inculte. Le jury a également attribué une mention spéciale à Niroz Malek pour son livre Le Promeneur d’Alep paru aux éditions du Serpent à plumes.

À l’annonce de cette nouvelle, l’écrivain libanais ne cache pas sa joie. Au contraire. « J’étais très heureux d’apprendre qu’Ougarit avait reçu le prix Écrire la ville parce que écrire la ville ou transformer le texte urbain en texte littéraire, c’est exactement ce que j’ai essayé de faire dans ce roman », dit-il à L’Orient-Le Jour.

Et de préciser : « Cela fait des années que je ressasse certains des thèmes urbains, politiques et littéraires que j’aborde dans ce roman. Alors, le voir reconnu par un prix dont l’approche est, un peu comme lui, multidisciplinaire est pour moi une grande joie. »

Consultant en politiques publiques, l’auteur a passé dix ans à Dubaï, avant de rentrer à Beyrouth où il travaille actuellement pour des organisations internationales et des ONG sur des questions de résilience, de durabilité et de changement climatique.

Ougarit est centré sur un protagoniste originaire d’Alep, parisien d’adoption, qui est spécialiste en urbanologie. Il est envoyé en mission à Dubaï, « la ville de tous les superlatifs », qui s’apprête à recevoir l’Exposition universelle de 2020 afin de mettre en valeur, ou tout au moins rechercher, l’âme de Dubaï avec des détours à Paris, Barcelone, la montagne du Chouf, Alep...

Urbanisme et lettres

Lancé en 2016, le prix Écrire la ville s’inscrit dans une approche interdisciplinaire, à la croisée de l’urbain et des lettres. Il repère des œuvres contemporaines qui se distinguent à la fois par leurs qualités littéraires et un regard particulièrement original sur la ville. Celle-ci étant un objet complexe, le prix cherche à la saisir tant dans ses dimensions scientifique qu’artistique. Réelle ou fictive, la ville fournit le support à une vision de l’histoire et de la société, ainsi que de son évolution, dans des imaginaires qui ne cessent de se renouveler.

Outre Ougarit de Camille Ammoun et Le Promeneur d’Alep de Niroz Malek, les autres livres en lice pour le prix et donc membres de sa bibliothèque idéale sont : Notre décennie de Stéphane Bonnard (Espaces34, 2018), Les Furtifs d’Alain Damasio (La Volte, 2019), Propriété privée de Julia Deck (Minuit, 2019), Dans l’ombre du brasier d’Hervé Le Corre (Rivage noir, 2018), Cherbourg de Charles Daubas (Gallimard, 2019) et Éloge des bâtards d’Olivia Rosenthal (Verticales).

Le jury du prix Écrire la ville, réuni par visioconférence le samedi 28 novembre afin de choisir le lauréat de l’édition 2020, et après des débats qui ont duré de 10h à 15h, a décidé d’attribuer le prix au roman de Camille Ammoun Ougarit paru aux éditions Inculte. Le jury a également attribué une mention spéciale à Niroz Malek pour son livre Le Promeneur d’Alep paru aux...

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