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Société - Justice

Le Club des juges préconise un audit local

Le Club des juges a attribué à la classe politique au pouvoir la responsabilité de l’échec de l’audit comptable et pressé le parquet de la Cour de cassation de détacher un juge ou plus pour mener cette opération auprès de la Banque du Liban et des différentes administrations publiques.

Dans un communiqué publié hier, le club des juges a affirmé qu’il « s’attendait à une opposition de la classe politique à l’audit juricomptable lorsque celui-ci avait été approuvé par le gouvernement ». « Aussi avions-nous insisté dans notre communiqué du 20 juin dernier sur l’importance d’un accès à tous les documents en possession de la Banque du Liban et d’une implication du groupe Egmont (qui représente un forum de cellules de renseignement financier) dans ce processus pour éviter d’éventuels obstacles à venir », a indiqué le Club des juges, en relevant au passage qu’un recours à une compagnie étrangère d’audit « représente une exception au sein d’un État de droit ».

Partant, il a demandé au parquet de la Cour de cassation de « charger un ou plusieurs juges d’entreprendre l’audit comptable de la BDL et de toutes les administrations ». Il a également appelé le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et la ministre sortante de la Justice, Marie-Claude Najm, « à détacher un juge au parquet, en fonction des besoins de celui-ci », estimant que le rapport qui serait établi au terme des investigations déterminerait les responsabilités et les sanctions à prendre. Le Club des juges a en outre préconisé une coordination entre le parquet de la Cour de cassation, le CSM et la Cour des comptes « pour de meilleurs résultats ».

L’avocat Akram Azouri a salué l’initiative du Club des juges, en soulignant que le Liban « compte de très grands spécialistes, reconnus internationalement, dans le domaine de l’audit », avant d’insister sur le fait que ces derniers « sont capables, en moins de 20 jours, d’effectuer un audit de la BDL ». « Si la volonté politique est sincère, il faudrait rapidement charger le président du conseil de l’ordre des experts-comptables, en coordination avec le barreau de Beyrouth, de nommer trois auditeurs libanais pour exécuter en moins de 15 jours l’audit juricomptable », a-t-il ajouté.

Le Club des juges a attribué à la classe politique au pouvoir la responsabilité de l’échec de l’audit comptable et pressé le parquet de la Cour de cassation de détacher un juge ou plus pour mener cette opération auprès de la Banque du Liban et des différentes administrations publiques.Dans un communiqué publié hier, le club des juges a affirmé qu’il « s’attendait à une...

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