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Monde - Éthiopie

Escalade militaire au Tigré, placé en état d’urgence

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a annoncé hier le lancement d’une opération militaire contre la région du Tigré (Nord), qu’il accuse d’avoir mené une attaque meurtrière contre une base de l’armée fédérale et qui été a placée sous état d’urgence. La tension est montée d’un cran ces derniers jours entre le gouvernement fédéral d’Addis-Abeba et le gouvernement régional du Tigré, qui ne reconnaît plus l’autorité de l’État fédéral depuis le report des élections nationales prévues en août. Le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), le parti au pouvoir dans cette région d’Éthiopie, « a attaqué un camp militaire (fédéral) dans le Tigré », a accusé Abiy Ahmed. « Nos forces de défense ont reçu l’ordre (...) d’assumer leur tâche de sauver la nation. Le dernier stade de la ligne rouge a été franchi », a-t-il ajouté. Dans un communiqué diffusé sur les médias régionaux, le gouvernement du Tigré a déclaré que les gradés et les soldats dépendant du commandement nord de l’armée éthiopienne, basé à Mekele, « ont décidé d’être aux côtés du peuple du Tigré et du gouvernement régional ». Il n’était pas possible de corroborer dans l’immédiat les différentes versions des deux camps. La minorité tigréenne (environ 6 % de la population) a dominé la politique nationale pendant près de 30 ans jusqu’à l’arrivée au pouvoir en 2018 d’Abiy Ahmed, premier dirigeant issu de l’ethnie oromo, la plus importante du pays. Les autorités régionales tigréennes ont rejeté la prolongation du mandat des députés nationaux et régionaux décidée après le report, en raison de la pandémie de Covid-19, des élections générales prévues en août.


Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a annoncé hier le lancement d’une opération militaire contre la région du Tigré (Nord), qu’il accuse d’avoir mené une attaque meurtrière contre une base de l’armée fédérale et qui été a placée sous état d’urgence. La tension est montée d’un cran ces derniers jours entre le gouvernement fédéral d’Addis-Abeba et le gouvernement...

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