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Joumblatt : La vague de coronavirus n'en est qu'à ses débuts

Joumblatt : La vague de coronavirus n'en est qu'à ses débuts

Le leader druze libanais Walid Joumblatt. Photo d'archives Ani

La deuxième vague de coronavirus au Liban "n'en est qu'à ses débuts", a prévenu mercredi matin le leader druze Walid Joumblatt, insistant notamment sur l'importance de la prévention et du port du masque.

Alors qu'une quatrième semaine de bouclage localisé a débuté lundi, le docteur Firas Abiad, directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth qui est en première ligne dans la lutte contre le coronavirus, a estimé mardi qu'il y avait un "vrai ralentissement" dans la propagation du Covid-19, prévenant toutefois que le virus n'était toujours pas sous contrôle.

"Il semble que la vague du coronavirus n'en est qu'à ses débuts. La maladie envahit partout les villages et les villes, et les choses vont se compliquer encore plus avec l'arrivée de l'hiver", a écrit M. Joumblatt sur Twitter. "Il n'y a pas de traitement à terme, sauf la prévention, le masque, l'isolement volontaire, la solidarité sociale, la prise de conscience et la coordination entre les ministères et les agences (de sécurité)", a-t-il ajouté.

Mardi, le Liban a enregistré 1.809 nouveaux cas (dont 46 en provenance de l’étranger), de Covid-19, selon le dernier bilan publié par le ministère de la Santé. Ce nouveau record s'explique par le fait que des cas datent de dimanche et n'ont pas été comptabilisés dans le bilan de lundi selon lequel seuls 796 cas ont été enregistrés. Onze personnes sont également décédées au cours des dernières 24 heures.  Le nombre de contaminations cumulées s’élève désormais à 73.995 avec un total de 590 décès. En tout, 36.803 patients se sont rétablis, alors que 732 personnes sont encore hospitalisées, dont 239 en soins intensifs.

La deuxième vague de coronavirus au Liban "n'en est qu'à ses débuts", a prévenu mercredi matin le leader druze Walid Joumblatt, insistant notamment sur l'importance de la prévention et du port du masque.Alors qu'une quatrième semaine de bouclage localisé a débuté lundi, le docteur Firas Abiad, directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth qui est en première ligne...