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Politique - Diplomatie

Schenker s’abstient de commenter la désignation de Hariri et promet davantage de sanctions

Schenker s’abstient de commenter la désignation de Hariri et promet davantage de sanctions

Le secrétaire d’État adjoint pour le Moyen-Orient, David Schenker, s’entretenant le 16 octobre 2020 à Baabda avec le président Michel Aoun. Photo ANI

Lors d’un briefing avec la presse, le secrétaire d’État adjoint américain pour le Moyen-Orient, David Schenker, s’est abstenu hier de commenter la désignation du chef du courant du Futur Saad Hariri, se contentant de réitérer les principes auxquels l’administration américaine reste attachée, à savoir un gouvernement capable d’enclencher les réformes nécessaires et de répondre aux revendications des Libanais.

« Nous soutenons les demandes exprimées par les Libanais qui ne veulent plus que les choses se poursuivent comme si de rien n’était », a dit le diplomate US, en réponse à une question sur le retour à la tête du gouvernement d’une figure politique qui semble faire « partie intégrante du problème plutôt que d’être porteuse de solutions », comme le signalait un journaliste de l’agence Reuters.

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« Nous continuons d’insister sur le besoin d’un nouveau gouvernement, quel qu’il soit, qui s’engage à mettre en œuvre les réformes, à faire preuve de transparence, à lutter contre la corruption, à demander des comptes à ceux qui ont commis des crimes, mais aussi à s’engager à respecter la politique de distanciation », a poursuivi M. Schenker. Le diplomate a rappelé que telles sont les conditions que l’administration américaine n’a eu de cesse de marteler afin que le Liban puisse espérer un soutien des États-Unis, un prêt du Fonds monétaire international ou toute autre assistance. « La France a dit la même chose. Le Groupe international de soutien au Liban a également été très clair à ce sujet, à savoir que les aspirations des Libanais doivent être réalisées », a-t-il ajouté.

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Les États-Unis poursuivront leurs sanctions contre le Hezbollah et ses alliés, mais aussi dans le cadre du Magnitsky Act, un texte qui habilite l’administration américaine à décréter des sanctions visant des personnes impliquées dans des violations de droits de l’homme ou dans des affaires de corruption. « Nous ne plaisantons pas à ce sujet », a assuré M. Schenker.

Au sujet des négociations sur le tracé des frontières entre le Liban et Israël et à la question de savoir s’il était optimiste quant à l’éventualité d’un prochain accord, M. Schenker a indiqué qu’il était « satisfait » de la manière dont le premier round des négociations s’est déroulé.

« Je crois que le contexte général est positif. Les deux parties ont fait preuve de sérieux. Mais cela vaut uniquement pour la première séance de négociations. Il y a encore beaucoup à faire, mais les deux parties m’ont assuré de leur volonté de poursuivre les pourparlers dans le but de parvenir à un accord. Je ne peux pas dire que je suis optimiste ou pessimiste. Je peux simplement dire que nous avons démarré sur de bonnes bases », a-t-il conclu.




Lors d’un briefing avec la presse, le secrétaire d’État adjoint américain pour le Moyen-Orient, David Schenker, s’est abstenu hier de commenter la désignation du chef du courant du Futur Saad Hariri, se contentant de réitérer les principes auxquels l’administration américaine reste attachée, à savoir un gouvernement capable d’enclencher les réformes nécessaires et de...

commentaires (4)

Pauvre Liban ce n'est pas fini et si Trump est réélu le Liban avec ses Ayattollahs est fini

Eleni Caridopoulou

17 h 55, le 23 octobre 2020

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Commentaires (4)

  • Pauvre Liban ce n'est pas fini et si Trump est réélu le Liban avec ses Ayattollahs est fini

    Eleni Caridopoulou

    17 h 55, le 23 octobre 2020

  • Ces américains risquent de passer dans la fable d’Esope. . A force de crier au loup, plus personne ne les croit. Les parties menacées s’accordent tous les privilèges et imposent leur loi sachant que jamais ils ne seront touchés par ces sanctions puisqu’ils sont partenaires officiels de l’accord sur la limitation des frontières qu’ils peuvent a tout moment torpiller. Les américains n’auraient jamais dû accepter de les avoir comme interlocuteurs, mais la fin justifiant les moyens, ils se retrouvent tributaires de leurs pseudos futurs sanctionnés et menés par eux plutôt que le contraire. Voilà comment on sauve un tortionnaire de la sentence annoncée. Il suffit de lui mettre une autre tête des leurs à couper pour qu’il puisse la monnayer et le tour est joué.

    Sissi zayyat

    17 h 54, le 23 octobre 2020

  • IL Y A LA TETE. IL Y A LE GENDRE. IL Y A GOUPIL. IL Y A LES BARBUS EN NOMBRE. IL Y TANT ET TANT DE MERCENAIRES, DE CORROMPUS, DE VOLEURS ETC... ETC... ETC... QUE VOTRE MACHINE DES SANCTIONS DEMARRE.

    JE SUIS PARTOUT CENSURE POUR AVOIR BLAMER GEAGEA

    10 h 07, le 23 octobre 2020

  • Les grands manitous de la "moumana3a" n'ont pas peur des sanctions: il n'y a que le jihad qui les intéresse, passage obligé vers la jannah pleine de houris...LooooL

    Georges MELKI

    09 h 57, le 23 octobre 2020

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