Avec Abdallah Zakhia, c’est l’idée d’une foi inébranlable en notre possibilité d’agir qui nous quitte.
Pouvoir agir, c’est être libre, et Abdallah l’était assurément : impertinent, tenace, c’était une force tranquille qui a déplacé des montagnes dans un pays improbable où pourtant rien ne bouge. Le Liban lui doit sa première loi sur la protection des réserves naturelles, la création de la première réserve naturelle et les premières restitutions de son domaine maritime.
Rien ne ressemblait plus à Abdallah que son extraordinaire jardin de Amchit, un havre de paix ouvert à tous, beau de ses mille essences exotiques et ses variantes atmosphères où il se ressourçait pour mener ses combats, et recevait ses étudiants et ses amis, offrant généreusement ses fruits précieux à qui venait à sa rencontre.
Il y a aujourd’hui chez ceux qui l’ont connu et comme chez Schéhadé un grand jardin de tristesse et toute la mélancolie d’une maison…
Les plus commentés
Six mois plus tard, le Hamas a-t-il réussi son pari ?
Naïm Kassem : Nous ne mènerons pas de guerre à grande échelle, à moins que...
Frangié donne du fil à retordre au quintette