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Économie - Justice

Uber conserve le droit d’exercer à Londres pour 18 mois

Uber conserve le droit d’exercer à Londres pour 18 mois

La justice londonienne a donné raison hier à Uber qui conserve son droit d’exercer pour 18 mois. Photo d’illustration Reuters

Un tribunal de Londres a donné raison hier à Uber après avoir examiné son appel contre la décision de la ville de suspendre son permis, l’autorisant à exercer pour 18 mois. Le numéro un mondial du secteur compte 45 000 conducteurs et plus de 3,5 millions de clients dans la capitale britannique. L’autorité des transports londoniens (TfL) avait retoqué en novembre 2019 ce permis pour des raisons de sécurité, mais la plateforme continuait de fonctionner normalement dans l’attente de la décision de justice. La TfL avait estimé que le système informatique ne permettait pas d’éviter que des milliers de conducteurs sans permis ne prennent en charge des passagers frauduleusement.

Uber, dont l’image a souffert de cas d’agressions sexuelles de chauffeurs sur des passagères, avait lui assuré avoir apporté depuis les modifications nécessaires pour résorber divers problèmes. La plateforme a mis en place une vérification en temps réel de l’identité des chauffeurs au Royaume-Uni. Elle tente en outre depuis plusieurs années de rassurer ses clients, avec par exemple l’introduction d’un « bouton d’urgence » ou encore d’une ligne téléphonique pour signaler les problèmes.

De son côté, la TfL note que sa décision de novembre dernier a forcé Uber à améliorer encore un peu plus la sécurité. « Ce permis de 18 mois avec plusieurs conditions nous permet de surveiller de près l’adhésion d’Uber aux réglementations et de prendre des mesures rapides en cas de non-respect des normes », explique un porte-parole. Le maire de Londres Sadiq Khan rappelle lui sur son compte Twitter avoir soutenu la décision de la TfL en novembre. « Je suis heureux qu’Uber ait admis n’avoir pas répondu de manière adéquate aux craintes des passagers et ait depuis amélioré les choses », a-t-il dit.

L’association des chauffeurs de taxis s’est emportée, elle, contre la décision de justice qualifiée de « catastrophe », estimant que les changements mis en place par Uber ne sont que de la poudre aux yeux.

Jean-Baptiste OUBRIER/AFP

Un tribunal de Londres a donné raison hier à Uber après avoir examiné son appel contre la décision de la ville de suspendre son permis, l’autorisant à exercer pour 18 mois. Le numéro un mondial du secteur compte 45 000 conducteurs et plus de 3,5 millions de clients dans la capitale britannique. L’autorité des transports londoniens (TfL) avait retoqué en novembre 2019 ce permis...

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