Rechercher
Rechercher

Société - Explosions de Beyrouth

Neuf personnes restent disparues, l'armée assure qu'elle ne "clôturera pas" les recherches

La troupe a effectué les relevés des dégâts dans plus de 85.000 logements.

Neuf personnes restent disparues, l'armée assure qu'elle ne

Des militaires libanais passant devant des bâtiments détruits par la double explosion du port de Beyrouth, le 26 août 2020. Photo AFP / JOSEPH EID

L'armée libanaise a annoncé samedi, 47 jours après les explosions du 4 août dans le port de Beyrouth, que neuf personnes restaient portées disparues, affirmant que ce "dossier ne serait pas clôturé tant que les recherches se poursuivent".

Lors d'une conférence de presse axée sur les opérations menées par l'armée dans les quartiers dévastés de la capitale, un responsable militaire a souligné qu'en quinze jours, la troupe avait effectué le relevé de tous les dégâts dans les différents quartiers dévastés. "Près de 250 équipes, constituées en tout de 1.000 officiers et soldats et de 500 ingénieurs civils" ont mené ces études, a-t-il souligné. 

Le militaire est dans ce cadre revenu sur la procédure suivie pour enregistrer les différents dégâts subis, précisant que les dommages causés par la déflagration avaient été enregistrés de manière détaillée lors de visites dans les quartiers touchés, en présence des habitants. "85 744 unités ayant subi des dégâts ont été relevées", a-t-il affirmé, ce qui inclut des locaux individuels (60.818 logements et 962 restaurants) ainsi que des bâtiments plus imposants (19.115 établissements et sociétés commerciales, 12 hôpitaux, 82 établissements d'enseignement), et 1.137 unités archéologiques, c'est-à-dire des bâtiments classés ou à caractère traditionnel, ont également été affectées. La troupe a comptabilisé environ 550.000 mètres carrés de verre brisé et plus de 108.000 portes intérieures endommagées. Elle a estimé que les opérations menées dans ce cadre par ses équipes étaient "suffisantes" et que les donateurs souhaitant contribuer à la reconstruction ou à la réhabilitation de la ville "ne devront pas effectuer de relevés supplémentaires". Et d'assurer que toutes les données collectées par la troupe étaient "précises et transparentes" et mises à la disposition de toute personne souhaitant les consulter. 

Neuf disparus
Répondant par ailleurs à une question de la presse, le haut gradé a affirmé que neuf personnes étaient toujours portées disparues depuis la double explosion, sept Libanais et deux Syriens. Mais selon le dernier rapport du gouvernement du Premier ministre sortant, Hassane Diab publié dimanche, il s'agit de cinq Syriens, trois Libanais et un Egyptien. "Le dossier des disparus ne sera pas clôturé tant que les recherches se poursuivent dans la zone de l'explosion", a-t-il affirmé. 

Début septembre, la troupe avait pourtant annoncé que sept personnes étaient encore considérées comme disparues et que les causes de la disparition d'une huitième n'étaient toujours pas élucidées.

Lire aussi

Décès d'un homme qui était dans le coma depuis le 4 août

La Défense civile libanaise a de son côté affirmé poursuivre "nuit et jour, sans interruption" sa mission, comme elle le fait depuis 47 jours. Dans un message posté sur les réseaux sociaux, l'institution affirme qu'elle continuera ses différentes opérations de recherches des disparus et de relevés de terrain "en coopération avec l'armée libanaise", tant que cela sera nécessaire. 

La déflagration du 4 août, qui a ravagé la capitale, a fait plus de 190 morts et de 6.500 blessés. Elle a été provoquée, selon les explications officielles, par l'incendie d'un énorme stock de nitrate d'ammonium entreposé sans précaution depuis sept ans dans un hangar du port. En outre, plus tôt dans la matinée, la direction du port a annoncé la réouverture du quai numéro 7, après la fin des enquêtes sur les causes de l'explosion dans cette zone. Un navire transportant du blé y a accosté afin de vider son chargement. 

L'armée libanaise a annoncé samedi, 47 jours après les explosions du 4 août dans le port de Beyrouth, que neuf personnes restaient portées disparues, affirmant que ce "dossier ne serait pas clôturé tant que les recherches se poursuivent".Lors d'une conférence de presse axée sur les opérations menées par l'armée dans les quartiers dévastés de la capitale, un responsable militaire a...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut