Le Courant patriotique libre a porté plainte jeudi contre les Forces libanaises, son principal rival sur la scène politique chrétienne, et son chef Samir Geagea trois jours après les tensions devant le siège du CPL, au centre Mirna Chalouhi à Sin el-Fil, à l’est de Beyrouth, du moment du passage d’un convoi de partisans des FL. Des coups de feu avaient été tirés du côté des partisans du CPL et des insultes et provocations ont été lancées du côté des militants des Forces libanaises.
Dans sa plainte, le CPL estime que les FL ont "donné l'ordre" à certains de ses partisans d'attaquer son siège par l'intermédiaire de "groupes armés" sur la base d'un "accord préalable afin de commettre des crimes sur des personnes". Le parti aouniste porte également plainte pour "atteinte à l'Etat libanais, son prestige et ses autorités".
Mardi, le groupe parlementaire aouniste avait condamné des "pratiques miliciennes et provocatrices", dénonçant le "processus d'assassinat politique et médiatique adopté par les FL contre le CPL depuis deux ans".
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