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Politique - Affrontements de Khaldé

Arslane œuvre à l’apaisement

« La paix civile est une ligne rouge », martèle le chef du Parti démocratique libanais.

Arslane œuvre à l’apaisement

La délégation des membres des tribus arabes, reçue hier par le chef du Parti démocratique libanais, Talal Arslane, à Khaldé. Photo ANI

Les incidents meurtriers survenus à Khaldé il y a près de deux semaines, entre des membres des tribus arabes (de confession sunnite) et des habitants chiites de la localité, continuent de mobiliser certains responsables en vue d’opérer un retour au calme. Outre le directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, qui, la semaine dernière, avait assuré par son entremise des contacts entre le courant du Futur et le Hezbollah (les protagonistes étant respectivement proches de chacun des deux partis), le chef du Parti démocratique libanais (PDL), Talal Arslane, proche du camp du 8 Mars et habitant Khaldé, s’active pour empêcher que de tels affrontements ne se renouvellent. Dans ce cadre, il a reçu dimanche une délégation des membres des tribus arabes, dans l’objectif de réduire les conséquences de ces accrochages.

Une rixe entre des membres des tribus arabes et des partisans du Hezbollah avait éclaté le 26 août à l’occasion des commémorations de Achoura, après qu’un portrait de Salim Ayache (membre de la formation chiite), condamné par contumace par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) pour avoir assassiné l’ancien chef de gouvernement Rafic Hariri, eut été hissé devant le centre Chibli. Les échauffourées avaient causé deux morts, dont Hassan Ghosn, un adolescent appartenant à l’une des tribus nomades. Les chefs des tribus ont alors exigé que Ali Chibli, suspecté d’être impliqué dans ce meurtre, ne revienne plus à Khaldé, allant ensuite jusqu’à refuser la présence de tout membre de la famille Chibli dans la région. La semaine dernière, des individus ont ouvert le feu après qu’un membre de cette famille se fut présenté dans le centre éponyme, nécessitant une intervention des soldats de l’armée pour rétablir le calme dans le secteur.

« La paix civile est une ligne rouge et nous ne permettrons à personne d’y porter atteinte, quelles que soient les circonstances », a déclaré M. Arslane devant ses visiteurs. Les appelant à ne pas faire justice eux-mêmes, il leur a demandé de recourir aux seuls moyens légaux et judiciaires. « L’unique recours possible est le recours à l’État à travers ses appareils judiciaire et sécuritaire. Chacun devrait être sous le couvert de la justice et de la loi, et personne ne devrait bénéficier de couverture », a-t-il martelé avant d’en appeler à « la sagesse des parties concernées », afin, a dit le chef du PDL, que « ce qui s’est passé soit un nuage noir qui ne se répétera pas ».

Pour leur part, les représentants des tribus ont exprimé leur « confiance absolue » en M. Arslane, lui rendant hommage pour « les positions qu’il prend en vue de l’apaisement, ainsi que les efforts qu’il déploie afin que les responsables de l’assassinat de Hassan Ghosn soient livrés à la justice ».

Les incidents meurtriers survenus à Khaldé il y a près de deux semaines, entre des membres des tribus arabes (de confession sunnite) et des habitants chiites de la localité, continuent de mobiliser certains responsables en vue d’opérer un retour au calme. Outre le directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, qui, la semaine dernière, avait assuré par son entremise des...

commentaires (2)

Une autre ligne rouge!? On la trace comment cette ligne? Avec le sang des libanais bien sûr...grâce à tous ces maîtres graphistes qui manient les fusils alors qu'ils doivent manier leurs jugeotes.... Aaaaakh ya baladna

Wlek Sanferlou

17 h 45, le 08 septembre 2020

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Commentaires (2)

  • Une autre ligne rouge!? On la trace comment cette ligne? Avec le sang des libanais bien sûr...grâce à tous ces maîtres graphistes qui manient les fusils alors qu'ils doivent manier leurs jugeotes.... Aaaaakh ya baladna

    Wlek Sanferlou

    17 h 45, le 08 septembre 2020

  • Les premiers qui devraient etre sous le couvert de la loi, et de la justice, si tant est qu' elle existe, c' est le Hezbollah cher Monsieur Arslane. !!

    LeRougeEtLeNoir

    12 h 46, le 08 septembre 2020

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