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Sport - Pandémie / Athlétisme

La saison des marathons décimée

Après New York, Berlin, Boston et Chicago, Paris jette l’éponge à son tour.

La saison des marathons décimée

L’édition 2017 du marathon de Paris, qui s’était déroulée le 9 avril de cette année-là. Éric Feferberg/Archives AFP

Dure année pour les adeptes du running. Après New York, Berlin, Boston et Chicago, le marathon de Paris, prévu le 15 novembre, a lui aussi fait les frais de la pandémie de coronavirus en étant annulé hier.

Le renoncement de plusieurs courses phares ces dernières semaines avait déjà donné le ton et le marathon de Paris n’y a pas fait exception, finissant par abdiquer devant les nombreuses embûches dressées sur sa route par la crise sanitaire. La société organisatrice de l’épreuve a pourtant tout tenté, repoussant même l’évènement, initialement programmé le 5 avril dernier, à deux reprises (au 18 octobre puis au 15 novembre), avant de se résoudre à jeter l’éponge. Le semi-marathon de Paris, également décalé deux fois cette année et fixé au 18 octobre, passe lui aussi à la trappe. L’annulation a été motivée par « l’impossibilité pour beaucoup de participants de se rendre disponibles pour ces épreuves et notamment ceux, nombreux, venant de plusieurs pays étrangers et se heurtant aux difficultés actuelles de voyage », selon les organisateurs. « Les concurrents enregistrés cette année sont, s’ils le souhaitent, d’ores et déjà inscrits pour les éditions de 2021 », ont-ils ajouté.

La circulation encore active du virus sur le territoire français et l’interdiction, prolongée mardi au moins jusqu’au 30 octobre, des rassemblements de plus de 5 000 personnes rendaient de toute façon l’équation délicate, alors que l’épreuve avait attiré 49 155 participants en 2019. « Ce n’est pas une très grosse surprise après les consignes données hier par le gouvernement », a réagi Pierre Rabadan, adjoint aux sports de la maire de Paris, Anne Hidalgo. « Vu l’évolution de la pandémie ces dernières semaines et l’ADN du marathon de Paris, c’est-à-dire une course qui mélange tous les niveaux et des gens venus d’horizons différents, il semblait difficile de concilier les deux et il était plus sage de prendre cette décision », a-t-il ajouté.

Avec l’annulation de la course reine de 42,195 km, qui arpente traditionnellement les lieux emblématiques de la capitale (départ sur les Champs-Élysées, Opéra, Bastille, bois de Vincennes, Notre-Dame, tour Eiffel, bois de Boulogne), la saison des marathons se trouve totalement décimée.

Avant Paris, la plupart des épreuves les plus prestigieuses de l’année avaient été rayées du calendrier 2020 (New York, Berlin, Boston, Chicago). Seule Londres fait toujours de la résistance, mais propose une course réservée aux seuls athlètes d’élite le 4 octobre sur un circuit faisant office de « bulle » d’isolation, avec un duel très attendu entre le champion olympique et recordman du monde kényan Eliud Kipchoge (2 h 1 min 39 sec), vainqueur en 2018 et 2019, et l’Éthiopien Kenenisa Bekele, deuxième chrono de l’histoire, et la présence chez les dames de la Kényane Brigid Kosgei, détentrice du record du monde (2 h 14 min 4 sec).

Mardi, Francfort, qui possède comme Paris un label Or de la Fédération internationale d’athlétisme (sorte de deuxième division des épreuves sur route), avait également préféré donner rendez-vous en 2021. En attendant Londres, Tokyo est pour l’instant le seul grand marathon à s’être déroulé en 2020 (le 1er mars), avec là aussi une épreuve interdite aux amateurs et exclusivement composée de coureurs d’élite.

Source : AFP

Dure année pour les adeptes du running. Après New York, Berlin, Boston et Chicago, le marathon de Paris, prévu le 15 novembre, a lui aussi fait les frais de la pandémie de coronavirus en étant annulé hier.Le renoncement de plusieurs courses phares ces dernières semaines avait déjà donné le ton et le marathon de Paris n’y a pas fait exception, finissant par abdiquer devant les...

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