Le gouvernement libanais a décidé mardi de déposer une plainte auprès des Nations unies après les bombardements israéliens contre le Liban-Sud qui ont eu lieu la veille, lundi, condamnés dans la journée par le président Michel Aoun et le Premier ministre Hassane Diab.
La tension entre le Liban et Israël a dégénéré lundi en une escalade militaire, l'Etat hébreu accusant le Hezbollah d'avoir mené une tentative d'incursion, malgré le démenti du parti chiite qui a affirmé qu'Israël a unilatéralement ouvert le feu. Cet accès de tension est intervenu après la mort d’un combattant du Hezbollah, Ali Kamel Mohsen, tué le 20 juillet dernier dans un raid israélien en Syrie.
Le chef de l'Etat a condamné cette "agression" qui constitue selon lui "une menace au climat de stabilité dans le Sud", notant qu'elle intervient alors que le Conseil de sécurité doit examiner prochainement le renouvellement du mandat de la Finul qui arrive à échéance le 31 août. Le chef du gouvernement a qualifié, lui, ces actes de "dangereuse escalade militaire" et a dit craindre "un dérapage de la situation dans les prochains jours".
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