La Fondation ben Talal célèbre la mémoire de Riad el-Solh

La Fondation al-Walid ben Talal n’a jamais cessé, au cours de ses 17 ans d’existence, d’être fidèle à Riad el-Solh, un des grands hommes de l’indépendance, assassiné le 16 juillet 1951. Telle est l’idée exprimée par la fille du Premier ministre disparu, l’ancienne ministre Leila Solh Hamadé, pour commémorer sa mort cette année.

Dans un communiqué, Mme Solh Hamadé a expliqué en quoi la fondation a suivi la voie tracée par Riad el-Solh en menant des activités essentiellement culturelles, comme la rénovation de sites historiques, la création de bibliothèques, la réhabilitation d’espaces communs dans des écoles ou des universités… « La Fondation ben Talal n’a négligé aucune piste pour rassembler les jeunes dans les villes et les villages par le biais de projets de développement à caractère pédagogique, sanitaire ou social, en vue de faire germer en eux l’esprit national, tout en respectant les caractéristiques communautaires », poursuit le texte. Mme Solh Hamadé a appelé « à rejeter l’extrémisme confessionnel et communautaire, planté dans les esprits par ceux qui tirent profit de la dissension ». Elle s’adresse aux jeunes Libanais en ces termes : « Vous êtes les fils de l’indépendance, de la liberté et de la souveraineté, vous ne devez vous référer ni au 8 ni au 14 Mars, mais au 22 novembre. L’histoire de votre nation commence en 1943… »