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Politique - Liban

La relation des USA avec l'armée libanaise est "profonde", affirme le général McKenzie

"Nous avons un peu risqué en venant (au Liban) car j'ai senti qu'il était très important d'entreprendre cette visite", dit le commandant du US Central Command.

La relation des USA avec l'armée libanaise est

Mercredi, le président libanais Michel Aoun avait reçu le général américain Kenneth McKenzie, aux côtés de l'ambassadrice des États-Unis au Liban Dorothy Shea. Dalati Nohra/Handout via REUTERS

Le commandant du US Central Command – le commandement militaire américain en charge de la région du Moyen-Orient – le général américain Kenneth McKenzie, a affirmé mercredi que la relation des États-Unis avec l'armée libanaise est "profonde" et " surmontera toutes les turbulences liées à la politique"

Interrogé sur la chaîne de télévision locale LBCI sur l'avenir des relations entre l'armée américaine et l'armée libanaise, le général McKenzie a répondu : "Je pense que les relations entre les deux pays vont au-delà de l'armée, mais c'est une relation profonde qui surmontera toutes les turbulences liées à la politique".

"Le but de ma visite au Liban est seulement de me présenter auprès des dirigeants du pays et de l'armée libanaise. Cette visite a été reportée à cause de coronavirus, mais nous avons un peu risqué en venant (au Liban) car j'ai senti qu'il était très important d'entreprendre cette visite", a-t-il également-dit. 

Le général Kenneth a aussi indiqué que "la campagne de pression sur l'Iran est une campagne de pression économique et diplomatique". "Les États-Unis ne cherchent pas à faire la guerre à l'Iran (...) nos politiques sont claires", a-t-il poursuivi. Il aussi noté que son pays "n'a pas d'intérêt à long terme en Syrie". "Quand on regarde le passé récent, on voit que les États-Unis n'ont pas réussi à maintenir la paix ou à construire des nations, en particulier en Irak et en Afghanistan", a-t-il dit aussi.

Mercredi, le président libanais Michel Aoun avait reçu le général McKenzie, aux côtés de l'ambassadrice des États-Unis au Liban Dorothy Shea, alors que des voix s'élèvent dans le pays pour appeler à une révision de la relation libano-américaine. Le général McKenzie a également été reçu à Aïn el-Tiné par le président du Parlement, Nabih Berry. 

L'arrivée du général américain mercredi matin à Beyrouth avait mobilisé des manifestants proches du Hezbollah, qui ont organisé un rassemblement sur la route de l'aéroport, accusant le haut-gradé US de se rendre au Liban dans le cadre d'une cérémonie organisée pour commémorer l'attentat d'octobre 1983 qui avait coûté la vie à 241 personnes, dont 220 marines américains. Cet attentat avait été revendiqué par l'Organisation du jihad islamique, proche au Hezbollah.

Cette visite intervient alors que certaines parties libanaises tiennent des propos de plus en plus hostiles à l'influence américaine dans le pays et dans la région. Mardi soir, dans un discours télévisé, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait longuement critiqué la politique "de siège et d'étouffement" des États-Unis vis-à-vis du Liban ainsi que les "ingérences" de l'ambassadrice américaine à Beyrouth, l'accusant de chercher à "dresser les Libanais les uns contre les autres".

Dimanche, une autre manifestation, pro-américaine cette fois, avait été organisée près de l'ambassade américaine à Aoukar, au nord de Beyrouth, afin de réclamer le désarmement du Hezbollah via l'application de la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l'ONU.

Le commandant du US Central Command – le commandement militaire américain en charge de la région du Moyen-Orient – le général américain Kenneth McKenzie, a affirmé mercredi que la relation des États-Unis avec l'armée libanaise est "profonde" et " surmontera toutes les turbulences liées à la politique"Interrogé sur la chaîne de télévision locale LBCI sur l'avenir des relations...

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