Deuxième édition du congrès du Moyen-Orient sur le cancer du poumon

Le Centre médical de l’Université américaine de Beyrouth (AUBMC) a organisé le deuxième congrès du Moyen-Orient sur le cancer du poumon. Les sessions, qui se sont tenues virtuellement, ont abordé les différents aspects du cancer du poumon, avec pour objectif de présenter aux médecins et au personnel soignant les moyens de dépister et de traiter cette tumeur.

Le congrès qui s’est tenu sur deux jours s’adressait aux oncologues et chirurgiens, mais aussi aux radiologues, pathologistes, pneumologues, résidents, étudiants en médecine, ainsi qu’au corps infirmier.

Dans une allocution, le président de l’AUB, Fadlo Khuri, a souligné que ce congrès est « unique », parce qu’il « rassemble les différentes disciplines médicales concernées par la prise en charge du cancer du poumon ». « Il est important de travailler ensemble et de partager les expériences et les meilleures pratiques afin de mieux comprendre cette maladie et soigner nos patients, a-t-il ajouté. Cette approche holistique est notre espoir pour combattre ce fléau. »

De son côté, le doyen par intérim de la faculté de médecine de l’AUB, Ghazi Zaatari, a expliqué que les connaissances médicales de la biologie cellulaire du cancer du poumon continuent de s’améliorer. « Ce congrès est d’autant plus important que le cancer du poumon peut être prévenu chez un grand nombre de patients », a-t-il insisté.

Le directeur de l’Institut Naef Basile pour le cancer, Ali Taher, a souligné que l’institut offre aux patients une prise en charge holistique à travers des programmes multidisciplinaires qui couvrent tous les aspects de la maladie.

Enfin, le directeur des recherches de l’Institut Naef Basile pour le cancer, Arafat Tfayli, a fait remarquer que les traitements pour le cancer du poumon évoluent rapidement. Il a souligné dans ce cadre qu’en mai 2020, l’agence américaine pour le contrôle des médicaments (FDA) a donné le feu vert à la mise sur le marché de sept nouveaux traitements pour le cancer du poumon. Il a en outre insisté sur la nécessité d’une application stricte de la loi 174 sur la lutte antitabac.