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Acar : Nous ne sommes pas un gouvernement qui achète du temps

Acar : Nous ne sommes pas un gouvernement qui achète du temps

La vice-Premier ministre et ministre libanaise de la Défense, Zeina Acar. Photo Ani

La vice-Premier ministre et ministre libanaise de la Défense, Zeina Acar, a affirmé mercredi que le gouvernement de Hassane Diab n'était pas un gouvernement "qui achète du temps", après avoir appelé, la veille, ses collègues à trouver "des solutions techniques et politiques" à la crise que traverse le Liban sans "perdre de temps".

"Nous ne sommes pas un gouvernement qui achète du temps. Nous devons être à l'unisson pour réussir. Unis, nous pourrons redresser le Liban sans attendre des aides étrangères", a déclaré Mme Acar lors d'un entretien avec plusieurs journalistes, déplorant le fait que la porte de la communauté internationale "est fermée face au Liban" sur la base d'une "décision politique" alors qu'elle était ouverte face aux gouvernements précédents.

Interrogée sur les obstacles se dressant devant le gouvernement de Hassane Diab, la numéro deux du cabinet a souligné que ces entraves étaient d'ordre politique. "Nous devons, dans le même temps, travailler sur le plan financier du gouvernement, ainsi que sur la mise en œuvre de réformes", a-t-elle ajouté.

Face à la crise économique, financière et monétaire, le gouvernement a élaboré un plan de sauvetage sur la base duquel il négocie une aide financière auprès du Fonds monétaire international (FMI).

Par ailleurs, la ministre a indiqué qu'elle ne démissionnera que "lorsque je considérerais de ne plus être en mesure de travailler" au sein du cabinet Diab, indiquant s'être entretenue avec le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil.

Concernant l'envolée du dollar face à la livre libanaise, Mme Acar a dit "comprendre les difficultés des Libanais", rappelant toutefois que 80% des services aux citoyens - électricité, eau, téléphonie mobile et essence - sont facturés au taux de change officiel autour de 1.500 livres libanaises pour un dollar alors que ce taux flirte avec les 8.000 livres sur le marché noir.

Au sujet de la fermeture des points de passage illégaux et la contrebande frontalière, la ministre de la Défense a déclaré que des "avancées" ont été enregistrées sur ce plan, ajoutant que l'armée libanaise "œuvre nuit et jour" dans ce cadre.



La vice-Premier ministre et ministre libanaise de la Défense, Zeina Acar, a affirmé mercredi que le gouvernement de Hassane Diab n'était pas un gouvernement "qui achète du temps", après avoir appelé, la veille, ses collègues à trouver "des solutions techniques et politiques" à la crise que traverse le Liban sans "perdre de temps"."Nous ne sommes pas un gouvernement qui achète du temps....