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Politique - Sécurité

« Al-Akhbar » dément des accusations israéliennes d’espionnage contre une de ses journalistes

Selon le Shin Bet, Beyrouth Hammoud et son époux recrutaient des Arabes des territoires palestiniens pour le compte du Hezbollah.


« Al-Akhbar » dément des accusations israéliennes d’espionnage contre une de ses journalistes

Logo du quotidien libanais arabophone al-Akhbar.

Le quotidien arabophone al-Akhbar a rejeté mardi des accusations d’espionnage pour le compte du Hezbollah, adressées par Israël contre une de ses journalistes, d’origine palestinienne. Beyrouth Hammoud, qui travaille pour le quotidien proche du Hezbollah, est accusée par les renseignements israéliens d’avoir recruté depuis le Liban des Arabes israéliens pour le compte de la formation chiite, a rapporté dans la journée l’AFP, dans une dépêche datée de Jérusalem. Selon le Shin Bet, le service de renseignements intérieur israélien, la journaliste, établie au Liban, travaillerait en même temps que son époux, Bilal el-Bizri, pour le compte du Hezbollah. Originaire de Majdel Kroum, dans le nord d’Israël, elle aurait recruté deux Arabes israéliennes originaires de la même localité, selon les renseignements israéliens cités par l’AFP. La journaliste et son mari, qui sont établis au Liban, « recrutaient des citoyens israéliens pour mener des activités pour le Hezbollah », indiquent les renseignements israéliens qui disent mener une enquête pour « espionnage », sans détailler toutefois les cibles potentielles de leur opération.

« Ces accusations sont étranges et ridicules. Les renseignements israéliens ont fabriqué cette histoire de toutes pièces, indique à L’Orient-Le Jour Ibrahim al-Amine, rédacteur en chef d’al-Akhbar. Beyrouth Hammoud suit les affaires israéliennes pour le quotidien et parle couramment l’hébreu. Elle est très critique envers Israël dans ses articles, ce qui pourrait expliquer ces accusations », ajoute-t-il. Selon le Shin Bet, la journaliste aurait rencontré des éléments du Hezbollah au Maroc et en Tunisie, en 2008 et 2012. M. el-Amine affirme quant à lui que Mme Hammoud a effectué ces voyages pour participer à des forums de jeunes. « Beyrouth Hammoud fait souvent l’objet de critiques de la part des Israéliens. Ils essaient de lui faire peur et de l’empêcher de communiquer avec sa famille et ses amis en Palestine », précise-t-il. Mme Hammoud n’était, pour sa part, pas disponible pour commenter ces informations.

Le quotidien arabophone al-Akhbar a rejeté mardi des accusations d’espionnage pour le compte du Hezbollah, adressées par Israël contre une de ses journalistes, d’origine palestinienne. Beyrouth Hammoud, qui travaille pour le quotidien proche du Hezbollah, est accusée par les renseignements israéliens d’avoir recruté depuis le Liban des Arabes israéliens pour le compte de la...

commentaires (1)

OUI BON, PUISQUE AL AMINE DENIE LES FAITS, CA Y EST BEYROUTH HAMMOUD EST CE QU'IL DIT. RIEN D'AUTRE. MAIS BON, LAISSONS LES SE QUERELLER CES MOUMANAISTES & BIBI . NOUS LES CITOYENS LIBANAIS N'Y AVONS RIEN A VOIR/ SURTOUT QUE LA DAME N'EST MEME PAS LIBANAISE, SOUHAITONS LEUR BONNE CHANCE A ELLE ET A AL AMINE

Gaby SIOUFI

09 h 14, le 01 juillet 2020

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Commentaires (1)

  • OUI BON, PUISQUE AL AMINE DENIE LES FAITS, CA Y EST BEYROUTH HAMMOUD EST CE QU'IL DIT. RIEN D'AUTRE. MAIS BON, LAISSONS LES SE QUERELLER CES MOUMANAISTES & BIBI . NOUS LES CITOYENS LIBANAIS N'Y AVONS RIEN A VOIR/ SURTOUT QUE LA DAME N'EST MEME PAS LIBANAISE, SOUHAITONS LEUR BONNE CHANCE A ELLE ET A AL AMINE

    Gaby SIOUFI

    09 h 14, le 01 juillet 2020

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