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Sport - Bundesliga

Le Bayern Munich rêve tout haut d’un triplé

Le géant bavarois veut ajouter la Coupe d’Allemagne et la C1 à son titre de champion.

Le Bayern Munich rêve tout haut d’un triplé

Robert Lewandowski, médaille de champion d’Allemagne avec le Bayern Munich autour du cou, exhibant son trophée de meilleur buteur de la Bundesliga avec 34 buts inscrits cette saison. Kai Pfaffenbach/Pool/AFP

Pour Hansi Flick, l’entraîneur du Bayern Munich, le championnat d’Allemagne n’est qu’un « objectif intermédiaire ». Le but ultime, comme chaque année chez le géant bavarois, est un triplé avec la Coupe d’Allemagne et la Ligue des champions (C1), programmée en août. « C’est beau de soulever le Schale (le trophée du champion remis samedi au Bayern), mais le championnat est un objectif intermédiaire, a lâché Flick. Ça me plaît de ne pas dire : Ça y est, nous sommes satisfaits. Mais au contraire de viser l’objectif suivant. »

Le prestigieux triplé, le Rekordmeister ne l’a réussi qu’une seule fois dans toute son histoire, en 2013. Le mythique entraîneur Jupp Heynckes était sur le banc, et le duo Franck Ribéry-Arjen Robben au sommet de son art. En cette étrange année perturbée par la pandémie de coronavirus, où la compétition reine de l’UEFA se disputera sous la forme d’un tournoi final à Lisbonne, par matches à élimination directe, les Bavarois peuvent-ils le refaire ? « Je connais très bien le mode tournoi », a récemment rappelé Flick, qui a vécu la victoire de l’Allemagne en Coupe du monde en 2014 au Brésil comme adjoint du sélectionneur Joachim Löw. « C’est pourquoi je crois que nous pouvons nous en sortir. La forme du moment sera décisive », ajoute-t-il.

Sur ce qu’il a montré en Allemagne depuis la reprise post-coronavirus (10 matches, 10 victoires), le Bayern fera forcément partie des favoris. Et son parcours européen en début de saison a été impressionnant. Sorti de la phase de poules avec 6 victoires en 6 matches, le Rekordmeister a frappé les esprits une première fois dès octobre, en s’imposant (7-2) à Tottenham, avec un quadruplé de Serge Gnabry. Le deuxième coup de semonce est arrivé en 8es de finale, toujours à Londres, lorsque le champion d’Allemagne est allé gagner l’aller (3-0) à Chelsea. Le retour se jouera début août, et une élimination du Bayern serait évidemment une énorme surprise.

Reste le piège du calendrier. L’Allemagne étant la première grande ligue à terminer sa saison, les Bavarois n’auront plus aucun match de compétition entre la finale de la Coupe nationale, contre Leverkusen le 4 juillet, et le match retour contre Chelsea. Leurs adversaires anglais, italiens et espagnols auront en revanche joué au mois de juillet. « Après la finale de la Coupe, nous avons une pause de quatre semaines, l’entraîneur accordera un bref congé de 12 jours à l’équipe, et il entamera ensuite la préparation pour le 8e de finale retour », a déjà détaillé le patron du club, Karl-Heinz Rummenigge. Le Bayern a mis toutes les chances de son côté. Selon la chaîne Sky, les dirigeants ont trouvé un accord avec le FC Barcelone pour prolonger le prêt de Philippe Coutinho jusqu’au mois d’août, afin que le Brésilien puisse être utilisé au Portugal.

« Nous avons faim, et nous voulons continuer à avoir faim », a prévenu Thomas Müller, auteur d’une saison de très haut niveau. Toutes les équipes disent la même chose, reconnaît le Bavarois, mais le Bayern choisit ses joueurs pour leur haine de la défaite. « C’est lié à une force motrice intérieure, qui justifie que nous jouions au FC Bayern, dit-il. La seule chose qu’on nous demande, c’est de gagner. La victoire est inscrite en nous. » Son compère Robert Lewandowski, actuellement meilleur buteur de la C1 avec 11 réalisations, toucherait son Graal s’il remportait enfin le trophée suprême des clubs. « Nous avons montré que nous sommes la meilleure équipe en Allemagne. Maintenant, nous voulons montrer que nous pouvons jouer encore mieux en Ligue des champions », a lancé le Polonais, qui fêtera ses 32 ans le 21 août, deux jours avant la finale.

Christophe BEAUDUFE/AFP

Pour Hansi Flick, l’entraîneur du Bayern Munich, le championnat d’Allemagne n’est qu’un « objectif intermédiaire ». Le but ultime, comme chaque année chez le géant bavarois, est un triplé avec la Coupe d’Allemagne et la Ligue des champions (C1), programmée en août. « C’est beau de soulever le Schale (le trophée du champion remis samedi au Bayern), mais le...

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