Le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, a critiqué jeudi l'absence des principaux pôles de l'opposition au pouvoir à la réunion de dialogue national qui se déroule en ce moment au palais présidentiel de Baabda.
"Ceux qui croient qu'en refusant le dialogue, ils portent un coup contre le gouvernement, le mandat ou un autre groupe, portent en réalité un coup au Liban et à son existence, d'autant plus que le but de ce dialogue est d'empêcher la sédition au travers d'un accord pour cesser les provocations sectaires et les atteintes à la sécurité", a déclaré M. Bassil lors de cette réunion. "Ceux qui refusent le dialogue montrent leur intention d'empêcher le sauvetage du pays", a-t-il lancé, ajoutant que "ce refus du dialogue est dirigé contre les Libanais qui attendent une lueur d'espoir".
"La sédition a besoin de deux parties. Cette sédition n'aura pas lieu car le camp le plus fort n'en veut pas", a poursuivi le leader du CPL, avant de lancer : "La sécurité d'abord, les denrées alimentaires ensuite, puis l'argent".
M. Bassil a également évoqué la loi américaine César qui impose des sanctions contre le régime syrien et ceux qui collaborent avec lui. "Cette loi va avoir des résultats contraires car elle pourrait nous conduire à tourner le dos à l'Occident", a-t-il estimé.
Le Liban traverse sa plus grave crise économique et financière en 30 ans. Ces dernières semaines, des manifestations contre le pouvoir ont dégénéré en actes de vandalisme et de discorde confessionnelle.
Les plus commentés
Derrière l’escalade du Hezbollah, un message à Israël : cette fois-ci, l’Iran ne sera pas seul
Un déposant lance une action collective aux États-Unis contre le secteur bancaire libanais
Le tandem Berry-Bassil, une machine de guerre qui fait les affaires de Nasrallah