Les Kataëb ont condamné mardi les actes de vandalisme et les tensions communautaires ayant émaillé ces derniers jours les manifestations tendues contre la classe politique, dénonçant l'"exploitation par le pouvoir, particulièrement le Hezbollah, de la contestation afin de détourner l'attention des défis auxquels le Liban est confronté".
"Nous comptons sur l'armée et les forces de sécurité pour protéger les gens et les biens face aux armes illégales", souligne un communiqué publié à l'issue d'une réunion du bureau politique du parti.
Sur un autre plan, la formation de Samy Gemayel s'est également étonnée de la création d’une "cellule d’opérations" au sein de la Sûreté générale qui sera chargée de suivre le taux de change entre la livre libanaise et le dollar, en plein contexte de crise économique et de dépréciation de la monnaie nationale par rapport au billet vert.
Les Kataëb ont enfin mis en garde contre "la logique sécuritaire de répression des libertés qui s'apparente à un État policier".
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