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Société - Déconfinement

L'AIB rouvrira ses portes le 1er juillet

Les passagers devront passer deux tests de dépistage PCR lors de leur retour au Liban. 

L'AIB rouvrira ses portes le 1er juillet

L'aéroport international de Beyrouth. Photo d'archives REUTERS/Mohamed Azakir

La réouverture de l'Aéroport international de Beyrouth, le seul en fonction au Liban et qui est fermé depuis mi-mars, a été fixée au 1er juillet, mais avec une capacité de passagers limitée à 10% . Les vols privés pourront, eux, reprendre dès le 24 juin. Ces décisions, tout comme les mesures qui seront observées pour le dépistage de cas éventuels de coronavirus, ont été prises lors d'une réunion présidée par le Premier ministre, Hassane Diab, au Sérail. Ont participé à cette réunion : M. Diab, les ministres de la Défense, Zeina Acar, des Affaires étrangères, Nassif Hitti, de l'Intérieur, Mohammad Fahmi, de la Santé, Hamad Hassan, et des Affaires sociales et du Tourisme, Ramzi Moucharrafiyé, ainsi que le secrétaire général du Conseil supérieur de la défense, Mahmoud Asmar, et d'autres conseillers et responsables ministériels.

L'AIB rouvrira le 1er juillet, à 10% de la capacité totale enregistrée lors du mois de juillet 2019, et les vols privés pourront reprendre à partir du 24 juin, ont convenu les participants. A leur arrivée à l'aéroport, la procédure de test pour le coronavirus dépendra du pays d'origine de chaque passager. Si le passager provient d'un pays dans lequel il a pu passer un test de dépistage PCR, il devra se soumettre à un second test à son arrivée à Beyrouth et les résultats de ce test lui seront communiqués dans les 24 heures. 

Si les passagers viennent d'un pays qui ne réalise pas de tests lors du départ, ils devront passer le premier test de dépistage à l'aéroport, dont ils recevront les résultats 24h plus tard, et fixer directement de l'AIB le rendez-vous d'un deuxième test, 72 heures après leur arrivée, dans un laboratoire accrédité. Si les tests s'avèrent positifs, les voyageurs devront évidemment observer une quarantaine à domicile. 

Les voyageurs qui ne sont pas de nationalité libanaise mais qui veulent se rendre à Beyrouth devront, eux, fournir une police d'assurance qui couvre les frais de soins de santé nécessaires en cas de contamination au coronavirus et qui englobe la durée de leur séjour.

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Le gouvernement de Hassane Diab a prolongé l’état de mobilisation générale jusqu’au 5 juillet pour lutter contre la propagation du Covid-19, parallèlement à la poursuite du plan progressif de déconfinement. Dans le cadre de cette mobilisation, un couvre-feu est mis en place entre minuit et 5h du matin, tout comme la circulation alternée des véhicules et le port du masque sur le visage obligatoire dans l’espace public, sous peine de se voir infliger une amende de 50 000 livres libanaises. Le Liban en est désormais à sa cinquième étape de son plan de déconfinement, et seuls les parcs d’attractions, jardins publics, aires de jeux, les boîtes de nuit et les clubs, les salles de jeux vidéo, les théâtres et cinémas ainsi que les salles de fête demeurent fermés jusqu’à nouvel ordre, tandis que tous les grands événements et rassemblements publics restent interdits.

Par ailleurs, la quatrième phase de rapatriement de Libanais bloqués à l’étranger en raison des fermetures des aéroports avait débuté jeudi. Cette phase doit s'achever le 19 juin et prévoit le rapatriement de 2.500 personnes. Le coronavirus a contaminé 1 422 personnes au Liban depuis le 21 février, parmi lesquelles 31 sont décédées. 

La réouverture de l'Aéroport international de Beyrouth, le seul en fonction au Liban et qui est fermé depuis mi-mars, a été fixée au 1er juillet, mais avec une capacité de passagers limitée à 10% . Les vols privés pourront, eux, reprendre dès le 24 juin. Ces décisions, tout comme les mesures qui seront observées pour le dépistage de cas éventuels de coronavirus, ont été prises...

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