
Des partisans du CPL manifestant devant le Palais de justice de Baabda, le 11 juin 2020. Photo Ani
Des partisans du Courant patriotique libre, fondé par le chef de l'Etat, Michel Aoun, se sont rassemblés jeudi matin devant les Palais de justice de Beyrouth et de Baabda pour demander à la justice de faire la lumière sur le dossier du fuel défectueux livré à Électricité du Liban.
"Ce dossier doit être instruit jusqu'au bout et a montré l'existence de protections politiques dont bénéficient certains responsables mis en cause", indique un communiqué des avocats du CPL, appelant à la levée du secret bancaire des personnes accusées. Un mémorandum sur ce dossier va être transmis à la procureure du Mont-Liban, Ghada Aoun.
Ils font notamment référence au directeur général des installations pétrolières, Sarkis Hleiss, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt par défaut dans ce dossier et qui avait été vigoureusement défendu par le chef des Marada, Sleiman Frangié, virulent critique de la formation dirigée par Gebran Bassil.
La justice s'était saisie de l'affaire du fuel frelaté il y a plusieurs semaines et l'enquête avait débouché sur l’émission de plusieurs mandats d’arrêt contre de nombreux responsables, notamment contre Tarek Faoual, le représentant de la compagnie publique algérienne Sonatrach au Liban. D'autres mandats d'arrêt par défaut avaient été émis à l’encontre notamment de Teddy Rahmé, PDG de ZR Energy, et Ibrahim Zouk, directeur exécutif de ZR Energy DMCC. La directrice générale du pétrole au sein du ministère de l’Énergie, Aurore Féghali, a été brièvement incarcérée avant d'être libérée sous caution.
Des partisans du Courant patriotique libre, fondé par le chef de l'Etat, Michel Aoun, se sont rassemblés jeudi matin devant les Palais de justice de Beyrouth et de Baabda pour demander à la justice de faire la lumière sur le dossier du fuel défectueux livré à Électricité du Liban."Ce dossier doit être instruit jusqu'au bout et a montré l'existence de protections politiques dont...
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