Exportation réussie de 600 tonnes de pommes de terre libanaises en Europe

Dans le cadre du programme « Renforcer les exportations des fruits et légumes du Liban vers les marchés européens et régionaux », financé par l’ambassade des Pays-Bas, la Fondation René Moawad a réussi à exporter un conteneur de 600 tonnes de pommes de terre libanaises vers le marché européen. Il s’agit de la seconde cargaison ainsi exportée vers l’Europe.

Une tournée dans le port de Beyrouth, où se trouvait la cargaison destinée à l’Europe, a été effectuée par Jan Waltmans, ambassadeur des Pays-Bas, le député Michel Moawad, directeur exécutif de la fondation, le premier secrétaire de l’ambassade Floris van Slijpe, ainsi que Nabil Moawad et Imad Riachy, respectivement directeur général et chef de projet à la fondation.

La première expérience de la fondation en la matière avait été menée en coopération avec l’Institut de recherche agricole du Liban (IRAL) dans le Akkar en mai 2018 : 21,7 tonnes de pommes de terre libanaises avaient alors été exportées vers l’Europe, dans le cadre d’un projet financé par les Néerlandais.

Outre son action en faveur de l’exportation de pommes de terre, le programme a introduit trois nouvelles filières agricoles : les avocats, les cerises et les raisins de table. Le programme aspire à améliorer les conditions d’exportation, notamment en travaillant sur la qualité du produit lui-même par le renforcement des capacités des agriculteurs, en soutenant les exportateurs afin qu’ils disposent des outils leur permettant de mener à bien leur tâche, en coopérant avec le ministère de l’Agriculture et l’IRAL pour un meilleur soutien aux agriculteurs, et enfin par une sensibilisation sur le travail des enfants.

M. Waltmans a salué « la qualité des produits agricoles (libanais) qui a atteint un niveau tel qu’ils peuvent être exportés vers l’UE ». Pour sa part, M. Moawad a rappelé que le programme d’exportation est né dans la foulée d’un accord signé en 2017 entre le Liban et l’UE pour l’exportation de 50 000 tonnes de pommes de terre par an, exempts de frais de douane. Un accord qui n’a pu être appliqué faute de respect des critères européens, d’où l’idée de ce programme d’amélioration des techniques. Il a précisé en outre que plus de 2 700 agriculteurs en profitent, ainsi que des ouvriers, coopératives agricoles, communautés rurales, etc.