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Nos Lecteurs ont la Parole - Sylvain THOMAS

Rien n’est plus précieux que le cadeau de l’éternité « méritée »

Selon le témoignage de l’un des quatre évangélistes du nom de saint Luc au chapitre VII (versets 18 à 23), il est notamment écrit : «… Jean-Baptiste, informé des miracles du Christ et vu l’étendue de la renommée impressionnante des miracles et des enseignements du Christ qui s’étendaient sur toute la Judée, chargea deux disciples témoins-clés des faits et gestes de Jésus-Christ d’aller questionner sur place le Christ – quant à savoir – s’il était celui qui doit venir, ou devaient-ils en attendre un autre ? »

«… À l’arrivée des deux délégués, le Christ venait de guérir plusieurs malades, infirmes, possédés et rendait la vue à plusieurs aveugles. Répondant aux questionnements des deux messagers, le Christ en guise de réponse les informa de rapporter succinctement à Jean-Baptiste ce que ces deux émissaires venaient de constater en leur disant : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent et les pauvres sont évangélisés… »

À notre tour, faut-il croire ou refuser de croire ? En référence à ce petit passage sublime et élogieux tiré de l’Évangile selon saint Luc, on peut retenir que pour la première fois dans l’existence de l’humanité un thaumaturge, appelé Jésus-Christ, avec des pouvoirs donnés par son Père céleste, transfigure au nom de son Père divin des miracles à travers une vingtaine de bourgades situées au-delà de la frontière du Sud-Liban, y compris deux villes à l’intérieur du Liban même : Tyr et Sidon.

Des résurrections sur terre ont été effectuées par le Christ en attendant que la nôtre se réalise par la main du Père céleste – le Dieu tout-puissant – au Ciel en guise de récompense pour les élus ; quant au châtiment à ceux qui n’ont pas cru, ils recevront le jugement impartial de Dieu car ils auront reçu ce châtiment pour être morts sans avoir reçu de l’Esprit la grâce sanctifiante.

Réalisons une fois pour toutes que la mort n’est qu’une fraction de seconde d’absence, un clignotement d’œil sur terre suivi d’une présence au Ciel. La mort n’a jamais existé, cette mort est un réveil dans l’au-delà. Dieu, pour cette raison majeure a créé la Terre et chaque être humain comme un moyen de parvenir en tant que pèlerin à gagner le Ciel. Alors Dieu refleurit son chef-d’œuvre au Ciel comme toutes les marguerites jaunes et blanches qui refleurissent au printemps aux abords de nos routes en se réveillant d’une mort léthargique apparente – le temps d’une saison – qui au fond est le temps d’une nouvelle éclosion ou résurrection. Le Christ est venu sur terre pour sauver l’homme du pire et le conduire vers le bonheur éternel à une condition – sine qua non – c’est-à-dire de le mériter.

C’est frappant quand sur terre nous sommes – par des circonstances involontaires – en bonne santé puis un jour malade, soit à court terme, soit longtemps, soit handicapé, ou bien encore atteint d’une tumeur chronique. Puis, un jour, c’est la fin de notre vie et de notre pèlerinage sur terre. Nous fermerons les yeux et nous les ouvrirons instantanément au Ciel avec un corps glorieux jouissant d’une lumière divine aussi blanche que le plus blanc des blancs des couches de neiges, illuminées par la splendeur, la magnificence et le resplendissement de la Lumière divine, débordant nous-mêmes de santé et d’éclat, pour un cycle de siècles sans fin divinement lumineux et cela pour les siècles des siècles ; on aura une fois pour toutes plus jamais envie de sommeil, de soif ou de faim.

À celui à qui il manquait un pied et le revoilà avec deux, aux autres à qui il manquait soit un bras, soit un œil, les revoilà avec deux bras, deux yeux ; telle personne était bossue et telle autre chauve, les revoilà se tenant bien droit pour l’un et l’autre – remettant en arrière ses nouvelles mèches de cheveux comme autrefois – ; quant aux handicapés physiques, ils seront debout et sauteront à la corde, la même chose pour qui lui manquera de dents, ils auront une nouvelle et complète dentition, (ni microbes, ni maladies, ni Dr. No ni Dr. Yes, mais le même « ADN » que nous avions individuellement chacun sur terre).

Tout cela parce que Dieu nous veut parfaits comme Lui est parfait. On s’aimera les uns les autres et on s’extasiera, on exultera de cette renaissance dans le céleste, au Paradis qui nous attend et qui nous fera revivre une vie seconde et immortelle près des anges et de Dieu pour les siècles des siècles. On ne peut pas deviner le contenu insondable du Paradis car comme le dit saint Paul: « L’œil de l’homme n’a jamais vu et l’oreille n’a jamais entendu ce que Dieu réserve à ses élus. » On adorera Dieu « en esprit et en vérité » malgré nous et par admiration de sa présence sublime parce qu’il est infiniment bon, infiniment beau et infiniment puissant. Nous serons tout sourire, tout charme et tout épanoui étant – tous sans exception – en possession de la grâce sanctifiante.

On dirait que notre monde a du mal à supporter le bien. Le bien doit parfois se cacher pour survivre. Souvent, il tombe dans l’oubli, mais il n’est ni perdu ni banni. La souffrance des gens tient souvent au fait que rares étant leurs intentions ainsi que le zèle de leur engagement, ils se retrouvent en marge d’une société carrément incompréhensive des horizons religieux. Par exemple, le savant Albert Einstein disait à une partie de sa vie « je ne sais pas d’où je viens et où je vais », d’une part, et, d’autre part, dans une autre partie de sa vie, il avouait que « l’Univers possède un ordre mathématique et scientifique si parfait que cela sous-entend la présence d’un Être supérieur ». En vérité, nous ne nous appartenons pas, mais en réalité nous appartenons à Dieu seul. Dieu nous aime et nous cherche, s’intéresse à nous pour nous sauver. Rappelons-nous nos premiers parents, Adam et Ève, dans l’Ancien Testament lorsqu’ils ont mangé la pomme de l’arbre que Dieu a défendu de toucher. Adam et Ève après avoir croqué la pomme se sentirent nus et se cachèrent. Puis, après cette désobéissance, Dieu appela Adam : « Où es tu Adam ? ». Dieu s’inquiétait d’Adam et d’Ève et s’intéressait à leur présence, à leur bien-être… Là commence le péché de l’homme et le plan de Dieu d’envoyer un Sauveur.

Cette question nous amène au cœur de ce que nous avons célébré à Noël : la naissance du Christ, et parallèlement ce que nous célébrons, à Pâques, la Résurrection du Christ, Sauveur, signataire de la Rédemption de l’humanité entière.

Le vendredi saint, il fallait que Celui-ci disparaisse car il était littéralement « trop bon et trop sage pour ce monde ». Ce qu’il était et ce qu’il faisait était devenu insupportable. Non pas parce que c’était mal, mais au contraire parce que c’était bon et magnanime. Le Christ aurait pu se sauver lui-même, il aurait pu s’arranger pour ne pas souffrir. Mais son histoire unique se serait alors arrêtée là. La croix fut son dernier devoir et pour cette raison son dernier et son premier choix étaient toujours le prix à payer pour la Rédemption du monde. Il décida lui-même d’aller à Jérusalem et de porter sa croix jusqu’au bout. Mais est-ce sur cette croix qu’il est apparu pour la dernière fois ? Non, il y eut la mise au tombeau qui fut trouvé vide puis peu après il apparu à certains apôtres et arriva le moment de l’Ascension, suivie de la réapparition sur terre, à la Pentecôte, comme on le sait...

Le jour de Pâques, nous célébrons Jésus relevé d’entre les morts par le Père, par la force de l’Esprit. Tout ce bien, qui avait conduit le Christ en marge de la société et l’avait mené à la croix, ne s’est pas heurté à un mur. Non! Sur la croix tout ce bien s’est déversé dans les mains du Père, qui l’a recueilli et l’a transfiguré et l’a placé à sa droite. Ce qu’était le Christ, ce qui faisait de lui la figure du Père, le Père l’a extirpé de l’incompréhension de ce monde pour le mener à sa transfiguration et sa résurrection. Là où la vie s’arrêtait, il l’a fait renaître. Là où se dressait un mur, il lui a ouvert un nouvel horizon. D’abord pour le Christ, – et par ce même Christ – aussi pour chacun d’entre nous.

Pâques n’est pas seulement la Résurrection du Christ. Il est le premier de cette nouvelle Création, mais non le dernier. La Résurrection du Christ marque l’avènement des Temps Nouveaux pour Lui et pour nous. Celui qui est repoussé et banni dans ce monde peut plonger son regard dans celui du Ressuscité. Il nous rassemble et s’adresse à nous. Il nous emmène sur ce chemin qu’il a déjà lui-même parcouru.

Voulons-nous contempler le meilleur de ce monde ? Nous le trouverons bien souvent caché dans une église, un temple ou une mosquée. Vraiment, les fleurs les plus belles fleurissent là où on les attend le moins. Tout comme aussi à la montagne les narcisses – ces fleurs de la saison pascale – presque perdues en marge des chemins. Elles y ont bien leur place. Toute vérité et tout bien de ce monde seront reconnus et atteindront leur plénitude dans le visage du Ressuscité en attendant la Pâques éternelle des « agapes du pain et du vin » avec le Seigneur. C’est notre espérance, notre volonté pour le bien et notre joie sublimée le jour de Pâques où le Seigneur est ressuscité – vraiment ressuscité ! Alléluia, Alléluia! Amen.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour.

Selon le témoignage de l’un des quatre évangélistes du nom de saint Luc au chapitre VII (versets 18 à 23), il est notamment écrit : «… Jean-Baptiste, informé des miracles du Christ et vu l’étendue de la renommée impressionnante des miracles et des enseignements du Christ qui s’étendaient sur toute la Judée, chargea deux disciples témoins-clés des faits et gestes de...

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Très bel article de Monsieur Thomas où cependant il laisse son imagination flâner dans les méandres du ciel divin. Ma question est la suivante : a t-il lui-même fait un séjour dans ce monde magnifique qu'il nous décrit ou rapporte t-il un récit de voyage effectué par l'un de ses amis ? Les membres qui repoussent, les dents qui reviennent, sont-ils vraiment nécessaires aux entités éthérées du ciel ? Je ne le pense pas. Il n'y a ni nourriture ni besoin de sauter à la corde. Les corps flottent dans un espace comme lorsqu'il y a un lâcher de ballons. Vous vous demandez comment je le sais ? Le Seigneur m'a invité chez lui pour une bien belle visite et m'a demandé ensuite de retourner sur terre pour parfaire mon cycle. C'est la vérité vraie mais cette histoire m'appartient et je la garderai secrète. Remerciez Monsieur Thomas de ma part. Il a une belle écriture et il a choisi un thème qui s'impose au vu de la Fête Pascale qui s'annonce. Bonne Semaine Sainte à vous tous, bénie soit-elle par Notre-Seigneur Jésus-Christ qui fait Un avec son Père et le Saint-Esprit. Bonne Fêtes de Pâques.

Tan May

02 h 43, le 08 avril 2020

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  • Très bel article de Monsieur Thomas où cependant il laisse son imagination flâner dans les méandres du ciel divin. Ma question est la suivante : a t-il lui-même fait un séjour dans ce monde magnifique qu'il nous décrit ou rapporte t-il un récit de voyage effectué par l'un de ses amis ? Les membres qui repoussent, les dents qui reviennent, sont-ils vraiment nécessaires aux entités éthérées du ciel ? Je ne le pense pas. Il n'y a ni nourriture ni besoin de sauter à la corde. Les corps flottent dans un espace comme lorsqu'il y a un lâcher de ballons. Vous vous demandez comment je le sais ? Le Seigneur m'a invité chez lui pour une bien belle visite et m'a demandé ensuite de retourner sur terre pour parfaire mon cycle. C'est la vérité vraie mais cette histoire m'appartient et je la garderai secrète. Remerciez Monsieur Thomas de ma part. Il a une belle écriture et il a choisi un thème qui s'impose au vu de la Fête Pascale qui s'annonce. Bonne Semaine Sainte à vous tous, bénie soit-elle par Notre-Seigneur Jésus-Christ qui fait Un avec son Père et le Saint-Esprit. Bonne Fêtes de Pâques.

    Tan May

    02 h 43, le 08 avril 2020

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