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Coronavirus : les Emirats autorisent l'accès à des applications sauf aux plus populaires

Une avenue déserte de Dubaï, où un couvre-feu a été imposé, parmi d'autres mesures pour lutter contre le nouveau coronavirus. Photo Government of Dubai Media Office /Handout via REUTERS

Les Emirats arabes unis ont annoncé lundi avoir autorisé l'accès à plusieurs applications mobiles, maintenant cependant l'interdiction d'utiliser WhatsApp ou Facetime pour des appels, alors que la population est confinée pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.

Google Hangouts Meet, Cisco Webex, Avaya Spaces, BlueJeans, Slack... Ces applications jusque là inaccessibles dans le pays sont désormais "disponibles, à titre exceptionnel et jusqu'à nouvel ordre", a indiqué l'Autorité de régulation des télécommunications (TRA) dans un communiqué. Cette décision a été prise dans le cadre "des efforts des Emirats arabes unis pour contenir la propagation du nouveau coronavirus et pour soutenir l'enseignement à distance", précise-t-elle. Des applications déjà accessibles depuis le 24 mars le demeurent, a-t-elle ajouté, citant Microsoft Teams, Zoom, Blackboard ou encore Skype.

L'application Skype ne peut cependant être utilisée que par les entreprises, selon la TRA. Et l'utilisation de services d'appels gratuits sur les applications très populaires - telles que WhatsApp ou FaceTime - reste illégale pour les particuliers.

Le pays, qui a enregistré 570 cas de nouveau coronavirus et trois décès dus à la maladie de Covid-19, a instauré un couvre-feu nocturne, appelé les habitants à ne pas sortir en journée et imposé le travail à distance aux institutions publiques et entreprises privées. Lundi, le ministère de l'Education a aussi annoncé "la poursuite de l'enseignement à distance" jusqu'à la fin de l'année scolaire en juin, "en réponse aux circonstances exceptionnelles".

Ces dernières années, les Emirats ont affiché leur ambition de devenir une puissance technologique majeure. Mais, dirigé par un régime autoritaire, le pays est accusé de restreindre les libertés sur internet. En décembre, le New York Times a accusé les services de renseignement émiratis d'avoir un accès direct aux données des utilisateurs de ToTok, une application de messagerie dont les développeurs sont basés à Abou Dhabi. Les géants américains Google et Apple avaient supprimé ToTok de leur boutique d'applications mais le premier l'a rétablie en janvier, après une "mise à jour".

Les Emirats arabes unis ont annoncé lundi avoir autorisé l'accès à plusieurs applications mobiles, maintenant cependant l'interdiction d'utiliser WhatsApp ou Facetime pour des appels, alors que la population est confinée pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.Google Hangouts Meet, Cisco Webex, Avaya Spaces, BlueJeans, Slack... Ces applications jusque là inaccessibles dans...