Le Premier ministre libanais Hassane Diab a affirmé mardi que son gouvernement était "au service du Liban", à l'ouverture de la séance du Parlement consacrée à l'examen de la déclaration ministérielle et au vote de confiance au cabinet, alors que les manifestants sont rassemblés depuis le début de la matinée aux abords de l'hémicycle et que les affrontements avec les forces de l'ordre ont faisant plus d'une centaine de blessés.
"Ceux qui croient qu'ils peuvent échapper à l’effondrement économique et de la colère des gens se trompent. Qu'ils sachent que la restauration de la confiance passe par l'action. Il s'agit d'un long chemin qui réclame de dire la vérité aux gens", a déclaré le chef du gouvernement.
"Notre déclaration ministérielle se concentre sur un programme pragmatique comprenant un plan de sauvetage et des solutions concernant l'argent public", a-t-il ajouté le chef du gouvernement, s'engageant à une mise en œuvre rapide d'un plan d'urgence avant la fin du mois de février. "Note gouvernement, indépendant de l'atmosphère politique et transparent, est au service du Liban et traitera directement avec les gens, et plus particulièrement avec le mouvement de contestation", a-t-il affirmé, faisant lecture de la feuille de route du gouvernement.
Un mouvement de contestation conter la classe dirigeante, accusé d'incompétence et de corruption, secoue depuis près de quatre mois le Liban qui traverse sa plus grave crise économique depuis la fin de la guerre civile, il y a 30 ans.
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