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Politique

Une homélie diversement commentée dans les milieux politiques

L’homélie de l’archevêque maronite de Beyrouth Boulos Abdel Sater, prononcée à l’occasion de la Saint-Maron dimanche, devant les trois présidents réunis, a enflammé les réseaux sociaux, suscitant aussi des réactions d’hommes politiques. Il y avait sommé les responsables politiques « d’assurer une vie digne aux Libanais ou de démissionner ».

L’une de ces réactions est venue d’un député qui défraie la chronique dernièrement pour ses échauffourées avec les contestataires, le député Ziad Assouad, du Courant patriotique libre. Celui-ci a publié plusieurs tweets assez contradictoires sur le sujet. L’un d’eux stipule que « l’homélie de Mgr Abdel Sater a révélé au grand jour la révolution proche des milices (…) et redynamisé la révolution qui a de vrais objectifs clairs ». Dans un autre tweet, le même député stigmatise le prélat pour son appel à la démission de responsables politiques, lui faisant remarquer « qu’il ne lui revient pas d’appeler à la démission ceux qui ont été élus par le peuple et non dans une paroisse donnée ».

Pour sa part, le député Wehbé Katicha, du bloc des Forces libanaises, a salué « nos deux archevêques à Beyrouth, “Élias” Abdel Sater et “Boulos” Audi », en référence aux discours du métropolite grec-orthodoxe Élias Audi et de l’archevêque maronite Boulos Abdel Sater.

À savoir qu’une délégation du bureau des FL à Beyrouth, formée du coordinateur Daniel Spiro et de plusieurs moukhtars et cadres du parti, a été reçue par Mgr Abdel Sater. La discussion a porté sur « les derniers développements sur la scène politique et les moyens de collaborer en vue de sortir de la crise actuelle ».

De son côté, l’Union chrétienne démocrate libanaise (UCDL) a publié un communiqué dans lequel elle « approuve sans réserves » les propos de Mgr Abdel Sater, les qualifiant de « cri de douleur, signal d’alarme et avertissement retentissant à tous les responsables ».

L’homélie de l’archevêque maronite de Beyrouth Boulos Abdel Sater, prononcée à l’occasion de la Saint-Maron dimanche, devant les trois présidents réunis, a enflammé les réseaux sociaux, suscitant aussi des réactions d’hommes politiques. Il y avait sommé les responsables politiques « d’assurer une vie digne aux Libanais ou de démissionner ». L’une de...

commentaires (1)

Je ne comprends pas bien comment Assouad peut-il parler de "la révolution proche des milices" quand les seules milices existantes, la sienne (personnelle ou du CPL), et celles de Nasrallah et Berry, s'opposent justement à la révolution.

Yves Prevost

07 h 28, le 11 février 2020

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Commentaires (1)

  • Je ne comprends pas bien comment Assouad peut-il parler de "la révolution proche des milices" quand les seules milices existantes, la sienne (personnelle ou du CPL), et celles de Nasrallah et Berry, s'opposent justement à la révolution.

    Yves Prevost

    07 h 28, le 11 février 2020

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