Le bloc parlementaire du Courant du Futur de l'ex-Premier ministre Saad Hariri a laissé entendre mardi qu'il participerait à la séance du vote de confiance au gouvernement de Hassane Diab, le cabinet étant rejeté par une grande partie de la contestation populaire ainsi que plusieurs partis politiques.
"La participation ou non du bloc aux séances du Parlement fait partie de ses choix démocratiques", a affirmé le bloc à l'issue de sa réunion hebdomadaire. Il a toutefois insisté sur le fait qu'"assister aux séances parlementaires concrétise son rôle législatif et de contrôle et son engagement envers les institutions légales et son opposition à la paralysie de ces institutions afin de servir l'intérêt général du pays".
La déclaration ministérielle du gouvernement, sur base de laquelle le cabinet doit demander au Parlement de lui accorder sa confiance, a été finalisée lundi et doit être présentée jeudi en Conseil des ministres pour approbation. La date de la séance parlementaire du vote de confiance n'a pas encore été fixée, mais pourrait intervenir le 11 février.
Lundi, le chef des Forces Libanaises, Samir Geagea, a annoncé que les députés de sa formation assisteront aux séances parlementaires pour le vote de confiance mais qu'ils n'accorderont pas la confiance au nouveau cabinet de Hassane Diab. Le Parti socialiste progressiste de Walid Joumblatt s'oriente également vers un vote négatif.
Le Liban traverse sa plus grave crise économique et financière depuis 30 ans, couplée à une révolte populaire sans précédent déclenchée le 17 octobre, qui avait provoqué la chute du gouvernement de Saad Hariri.
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