Affrontements dans le centre-ville : les FSI ont arrêté 13 personnes mercredi soir, dont 10 ont été relâchées

Les Forces de sécurité intérieure libanaises ont libéré jeudi 10 des 13 personnes arrêtées mercredi soir pour leur implication dans des actes de vandalisme dans le centre-ville de Beyrouth, lors des manifestations contre le nouveau gouvernement formé par Hassane Diab. 

Dans un communiqué, les FSI ont annoncé que 10 des personnes qui avaient été placées en garde à vue ont été libérées sous caution. Deux autres sont toujours interrogées par la police et le dernier, qui avait été appréhendé avec cinq bouteilles de carburant, destiné à la fabrication de cocktails Molotov, a été déféré devant la justice.

De son côté, l'armée a annoncé avoir arrêté dans la soirée de mercredi neuf personnes dans la localité de Jeb Janine, dans la Békaa, pour leur implication dans "la fermeture de routes principales et des actes de vandalisme". Selon le communiqué publié par l'institution militaire, une des personnes appréhendées a lancé une cartouche de gaz lacrymogène en direction d'une patrouille militaire. Une enquête a été ouverte, ajoute l'armée. 

Mercredi, les contestataires avaient bloqué de nombreuses routes au lendemain de l'annonce de la formation du cabinet de Hassane Diab. Les manifestants estiment que les nouveaux ministres appartiennent à la classe politique dont ils réclament le départ depuis près de 100 jours. Ces manifestations ont pris un tour violent depuis plusieurs jours et dégénèrent en affrontements entre contestataires et forces de l'ordre.