Les forces de l'ordre ont repoussé samedi en fin d'après-midi les manifestants qui s'en étaient pris aux brigades antiémeute devant l'une des entrées du Parlement, vers le secteur de l'hôtel Le Gray, quelques dizaines de mètres plus loin, sur la place des Martyrs, dans le centre-ville de Beyrouth.
Un face-à-face tendu semble s'être installé entre les deux camps. Les forces de l'ordre sont postées à l'entrée de la rue Weygand et tirent des gaz lacrymogènes, tandis que les manifestants lancent des engins pyrotechniques.
Plus tard dans la soirée, plusieurs tentes de la contestation ont été brûlées.
Alors que cette nouvelle journée de contestation avait débuté dans le calme, la situation a dérapé dans le centre-ville de la capitale.
Ces dérapages sont de plus en plus fréquents alors que la contestation est entrée dans son quatrième mois, que la population ploie sous le poids d'une crise économique grave, et que le pouvoir politique, rejeté par la rue, poursuit ses tractations pour former un nouveau gouvernement.
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